Sécurité affective et estime de soi
Voici un très vaste sujet que j’aborde aujourd’hui en partie. Dans le cadre du défi du cordonnier – et à travers le carnet d’accompagnement individuel – nous avons abordé la dimension affective et émotionnelle. Cette dimension nous procure de nombreuses ressources pour réguler notre fatigue émotionnelle. Parmi ces ressources, l’une d’entre elles a intéressé depuis longtemps les psychologues et les psychothérapeutes. Elle les mobilise toujours aujourd’hui et se nomme la sécurité affective.
Qu’est-ce que la sécurité affective ?
La sécurité affective fait partie des besoins primordiaux selon Abraham Maslow, psychologue américain et père de l’approche humaniste (pour plus de précision sur les différents besoins consultez cet article).
En psychologie la notion de sécurité affective renvoie à la fois à une pratique clinique (pratique auprès des individus) et à la théorie de l’attachement.
Cette notion essentielle est entrée en 1951 dans les textes de référence tels que ceux de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et cela notamment par les travaux de John Bowlby. Ce dernier, psychiatre et psychanalyste britannique, a identifié, décrit et formalisé ce facteur psychologique qui recense à lui seul d’innombrables travaux. Les études continuent d’ailleurs de se poursuivre.
La sécurité affective fait donc aujourd’hui partie des faits scientifiques décrit par la psychologie clinique.
La sécurité affective est une notion qui parle de la manière dont un enfant acquiert son sentiment de sécurité.
Les comportements de l’enfant
Cette notion est un facteur crucial dans la construction de la personnalité de l’enfant et de l’adulte en devenir.
Pour mieux comprendre comment se créer la sécurité affective et son impact, les scientifiques ont observé le comportement de très jeunes enfants dans des situations de séparation d’avec leur figure d’attachement (la personne qui sera la plus présente pour le bébé).
Ils ont constaté chez l’enfant que des comportements innés et génétiquement programmés se mettaient en place pour maintenir la proximité avec le parent.
Ces comportements s’activaient lorsque l’inquiétude montait en eux.
Ce phénomène avait été constaté soit, par exemple, lorsque l’enfant avait faim ou ressentait une douleur (c’est un stresseur d’origine interne), soit lorsqu’il voyait un visage inconnu ou entendait du bruit (un stresseur d’origine externe).
Le retour à une proximité avec la figure d’attachement permettait au bébé de faire diminuer conséquemment son stress. La présence sécurisante de l’adulte de référence influant sur son taux d’hormone de cortisol.
Les psychologues ont alors découvert que cette sécurité affective était tout à fait vitale pour le psychisme du bébé mais qu’elle avait également des répercussions psychiques tout au long de notre vie.
Le comportement du parent (figure d’attachement)
Pour qu’il y ait sécurité affective, l’adulte doit être capable d’être sensible aux messages du bébé, de pouvoir les observer, être capable de les comprendre et de répondre à leurs besoins de manière adaptée.
C’est grosso modo ce qui caractérise un adulte empathique.
Il est nécessaire qu’il puisse être en proximité de l’enfant. Qu’il y ait une stabilité dans les réponses qu’il apporte de manière à ce que l’enfant puisse prévoir petit à petit, en fonction des messages qu’il envoie au parent, la manière dont l’adulte va répondre.
Bébé peut penser: « Quand je pleure dans mon lit mon papa arrive et me prend dans ses bras »
Il faut également que cet adulte puisse avoir cette ensemble de capacités et de comportements dans la durée. C’est-à-dire qu’il y ait une sorte d’engagement stable et durable avec l’enfant.
Ainsi l’enfant pourra ressentir que ses besoins sont prioritaires et il ressentira cette sécurité affective.
« si je pleure papa sera toujours là pour moi »
Le travail de l’enfant pour intégrer cette sécurité
Petit à petit l’enfant va intégrer (entre ses un et deux ans environ) l’image de cet adulte sécurisant. Il en fait sa source de sécurité, son socle de sécurité.
C’est en s’appuyant sur cette sécurité affective que l’enfant pourra être capable petit à petit de s’éloigner, d’explorer le monde qui l’entoure, et d’aller vers son autonomie avec confiance.
Lorsque l’on a vécu des manques dans notre sécurité affective ?
Il y a plusieurs écoles de psychologie et de psychothérapie qui observent certaines répétitions de notre vie comme étant potentiellement causées par des éléments de l’enfance. Parmi ces éléments on retrouve une sécurité affective fragile. Voyons maintenant comment cela pourrait se mettre en place:
Avez-vous déjà entendu parler d’attachement insécure ou de carence affective ?
Sécurité affective et attachement
Pour que l’enfant se construise correctement sur le plan psychique, il a besoin d’un « suffisamment bon » attachement à son parent (ou de celui qui s’occupe de lui).
C’est-à-dire qu’il ait pu recevoir ni trop, ni trop peu, de soin et d’attention. Un « bon » attachement se nomme un attachement sécure.
En résumé, s’il a pu bien s’attacher, généralement il saura bien se séparer (prendre son autonomie).
Il existe un « attachement insécure » et un « attachement évitant » qui sont des formes d’attachement ne permettant pas d’apporter à l’enfant une sécurité et un réconfort au moment des séparations.
Un grand manque provoquant des carences
La carence affective quant à elle se retrouve parfois chez les enfants et les adultes ayant connu un manque dans la petite enfance : ceux sont des enfants qui n’ont pas reçu suffisamment de soin ou d’attention de leur entourage (ou un soin et une attention inadaptée) au moment où leur besoin de sécurité affective et physique le nécessitait.
« La sécurité affective aide l’enfant à structurer une image positive de lui-même »
Ainsi, la sécurité puis l’amour et l’accompagnement vers l’autonomie aide à bâtir une estime de soi solide.
En plus de son manque de sécurité affective, une fois que l’on grandit nous nous confrontons aux influences de la société : l’appartenance à un groupe est primordial dès l’adolescence pour continuer notre construction.
Nous allons chercher à l’extérieur des repères qui nous sécurisent, là où notre expérience de vie ne nous aura pas permis de les construire en interne.
Malheureusement ces derniers ne suffiront généralement pas à nourrir ce besoin de sécurité et de reconnaissance et peuvent même parfois, selon le modèle vers lequel nous nous sommes tournés, nous apporter de nouvelles souffrances.
Des répétitions dans la vie adultes
Certains thérapeutes ont donc observé que les manques et plus fortement les carences affectives amènent l’enfant, une fois adulte, à vivre des répétions de situations et d’interactions en lien avec le manque de sécurité affective.
Par répétition j’entends des scénarios de vie qui touchent, par exemple, notre vie sentimentale ou professionnelle, tels que des histoires d’amour chaotiques, un perfectionnisme poussé à l’extrême menant à l’épuisement, une grande difficulté à créer et/ou à maintenir des liens amicaux, etc …
Ainsi ces psychologues et psychiatres expliquent que lorsque l’enfant n’a pas reçu au moins un minimum de manifestations d’affection, il développe des croyances et des pensées erronées du type : « je ne suis pas quelqu’un qui est digne d’être aimé« , « je dois être quelqu’un qui ne fait pas bien » ou « qui ne fait pas suffisamment pour être aimé », etc…
Le sentiment d’être mal aimé ou d’être « non aimé » peut alors engendrer chez l’enfant, puis chez l’adulte que l’on devient, un sentiment de rejet.
Ce sentiment de rejet peut favoriser la dévalorisation, l’agressivité, la méfiance, le mépris, … et impactera potentiellement nos relations et nos expériences de vie future.
Toutefois il est important de noter que la conscientisation du manque d’amour peut être le premier pas vers une réparation de cette profonde blessure.
« La prise de conscience et la mise en mots des douleurs de l’enfance permet de la transformer en une souffrance qui pourra être soignée. »
Avoir conscience de notre histoire peut nous permettre de stopper certaines répétitions qui nous pèsent.
Sécurité affective: quels impacts sur la fatigue émotionnelle ?
Les carences affectives, lorsqu’elles ne sont pas prises en soin, ont un impact à la fois sur notre capacité à réguler nos émotions mais également agissent sur la représentation que nous avons de nos relations passées et présentes.
Bien qu’il existe des personnes qui connaissent une résilience (reconstruction psychologique après un traumatisme) sans avoir effectué de thérapie, ces phénomènes ne sont pas majoritaire.
Régulations émotionnelles et croyances
Comme nous l’avions déjà vu (dans cet article et dans celui là), la régulation émotionnelle est nécessaire pour nous permettre de nous ressourcer et donc d’éviter l’épuisement. D’autre part, nos représentations sont fortement impliquer dans notre manière de percevoir le monde et donc sur notre manière de nous y projeter.
Pour exemple, le fait de penser que les autres peuvent nous vouloir du mal peut orienter notre manière de nous présenter aux personnes et nous amènera à être méfiant ou sur la défensive.
Si nous avons la croyance qu’ils se désintéressent de nous (sentiment de rejet) nous pouvons aussi être tenté de nous dévaloriser davantage ou de nous isoler.
La croyance et la représentation du monde que l’on s’est construite nous amène à faire des choix qui répondent à cette croyance. Ainsi, si cette croyance est le fruit de souffrance, elles peuvent être biaisées et influencer dans le même sens nos comportements.
Or ce type de comportement est souvent très couteux en énergie.
Une estime de soi basse est épuisante
L’un des impacts du manque de sécurité affective est en effet le manque d’estime de soi.
L’estime de soi fait partie des piliers qui fondent notre santé psychologique.
Elle influe fortement sur notre confiance en nous et en la vie et nous permet de faire des choix. Elle permet d’être capable de surmonter les épreuves, et d’éviter et troubles psychiques tels que la dépression, les troubles anxieux, etc.
La très bonne nouvelle et qu’il est tout à fait possible d’agir sur l’estime de soi afin de la renforcer, par des exercices ciblés qui atteignent, en retour, notre sécurité affective.
Ce qui peut améliorer notre santé psychologique c’est de tenter de reconstituer une estime de soi suffisamment stable. C’est-à-dire une estime de soi ni trop haute (déconnectée de notre réalité) ni trop basse (pensées dévalorisantes, image de soi négative,…).
Une bonne estime de soi permet de s’adapter dans les moments désagréables comme agréables en restant soi.
Elle se manifeste par notre capacité à être indépendant du regard et de l’approbation des autres et s’appuie de manière équilibrée sur les différents domaines de notre vie (professionnel, familial, amical, …).
N’oublions pas ce qui nous coûte davantage en énergie :
– les ruminations;
– le reniement de nos émotions;
– la dissimulation de nos sentiments;
– vouloir coller à une étiquette ou à un modèle;
– etc …
Ces éléments et bien d’autres encore fatiguent notre psychisme en créant une bataille constante entre nous et… Nous !
Comment prendre soin de cette ressource ?
Comme pour tous les sujets abordés sur ce site il n’existe pas de remède miracle ni de solution prêt à l’emploi. Cela va dépendre de qui nous sommes, de ce que nous avons vécu et ce que nous vivons aujourd’hui. Cela dépend aussi de ce que nous souhaitons faire ou ne pas faire, de nos forces actuelles, nos ressources complémentaires, etc…
Pour autant il existe une sorte de consensus des psychothérapeutes qui serait formulé comme ceci :
Cheminer vers une meilleure connaissance de soi pour s’offrir ce dont on pense avoir manqué, telle que l’attention, davantage d’amour et de bienveillance.
Pour cela il est utile d’apprendre à être présent à soi et à ses besoins dans le moment présent.
Pour ce faire il existe de multiples portes d’entrées.
Un accompagnement individuel thérapeutique est sécurisant car le cheminement n’est pas toujours simple … puisque l’on touche aux profondeurs de notre construction.
Et en même temps il existe des approches complémentaires à ce cheminement thérapeutique dont je vous propose de découvrir l’un des exemples ici.
A vous de jouer !
Effectivement nous pouvons renforcer et développer notre manière d’être à l’écoute de nous-mêmes et donc développer la bienveillance à notre égard que le manque de sécurité et d’estime à limiter au début de notre vie.
Voici quelques principes de base
Commencez à être à l’écoute de soi et à être bienveillant, c’est en quelque sorte accorder à l’enfant qui demeure en nous l’attention et les soins dont il a manqué.
Cette capacité restauratrice est possible lorsqu’on lui accorde du temps.
Pour cela il nous faudra cheminer doucement vers l’acceptation de soi mais également vers l’expérimentation de nouveaux comportements souvent diamétralement opposés à ce que nos croyances (sur nous et le monde), nous ont poussés à entreprendre jusque là.
Nous devrons restaurer une vision plus juste de nous-même, en tenant compte de nos défauts, nos qualités et nos compétences, nos expériences ou nos points d’appui.
Nous pouvons apprendre à sortir des jugements de valeur en s’accordant cette bienveillance.
C’est en développant un regard plus honnête et juste que nous pourrons plus aisément nous confronter au regard des autres.
Être acteur autant qu’observateur
En parallèle de cette acceptation de soi, il est important d’ancrer notre nouveau regard sur le monde extérieur:
En expérimentant le développement de soi (notre estime, notre nouvelle confiance,…) nous pouvons imprimer de nouveaux souvenirs et de nouvelles sensations qui nourriront à leur tour nos ressentis et notre regard sur nous-mêmes.
Pour reconstruire notre sécurité affective il va effectivement être nécessaire de passer à l’action pour goûter de nouvelles situations et en nourrir notre « réservoir » affectif. Par exemple:
- Prenez l’habitude de vous féliciter de chaque étape accomplie, même les plus petites. Comptez les essais, même ceux pour lesquels le résultat n’a pas été à la hauteur de vos attentes car l’important est d’être passé à l’action.
- Focalisez votre attention sur les retours positifs qui proviennent de l’intérieur comme de l’extérieur: vos sensations agréables et les commentaires positifs de vos proches.
- Noter chaque élément pour pouvoir vous les remémorer régulièrement et ainsi nourrir votre fierté, votre estime de vous-même.
Plus vous nourrirez cette part de vous, plus il vous sera facile de revenir sur les points à améliorer.
Ainsi vous découvrirez aussi certainement, dans le retour provenant des autres, de bonnes sources d’informations pour continuer à cheminer dans vos objectifs.
Les observations subjectives venant de l’extérieur peuvent être intéressantes lorsqu’elles sont justes c’est-à-dire lorsqu’elles sont sincères et authentiques.
- Également, nous l’avons vu dans cet article, l’altruisme peut être une expérience bénéfique pour nourrir votre estime de soi, votre confiance et donc pour vous accorder de la valorisation.
Comme nous l’avions vu les conséquences de l’altruisme sont créatrices d’un cercle vertueux dans le lien à l’autre et à soi.
Un exercice à expérimenter
Afin d’utiliser les actions efficaces que nous venons de décrire ci-dessus, je vous propose d’utiliser un outil simple permettant d’accumuler cette ensemble de bénéfice, au quotidien et sur le long terme.
L’exercice comporte deux étapes complémentaires.
La première étape
Je vous propose de dédier un carnet pour y inscrire au quotidien les signes positifs qui témoignent de vos qualités.
- Pour ce faire, choisissez-le dans un format facile à transporter. Car on ne sait jamais à quel moment surgit le compliment ou le retour positif.
- Identifiez chaque jour les signes positifs (provenant de l’extérieur comme de l’intérieur) soulignant vos qualités, vos réussites, vos succès, le témoignage touchant d’un proche, les commentaires positifs, un compliment, l’aboutissement de projet, etc …
- Il vous sera peut être nécessaire de développer vos oreilles et vos yeux pour percevoir ce type de retour. En effet, les personnes ayant peu d’estime de soi ont plutôt tendance à se focaliser sur ce qui ne va pas plutôt que sur ce qui fonctionne. Ouvrez donc vos oreilles et vos yeux à ce qui souligne le beau, le bon et le bien en vous.
Toutefois, si cela vous est difficile au départ, vous pouvez utiliser la technique proposée dans l’article sur le nerf vague, pour jouer le rôle de celui qui perçoit le positif. Ce jeu de rôle vous permettra d’ouvrir un chemin (une nouvelle habitude de pensée) pour développer cette capacité à voir le positif. Vous pouvez aussi vous inspirer d’une personne que vous connaissez et qui a tendance à voir les évènements sous un aspect positif.
- Mine de rien, en remplissant votre carnet, vous allez compiler un ensemble d’éléments précieux qui parle de facette de vous que vous avez encore trop peu observer.
« La boulangère qui me dit que mon sourire est communicatif », « mon amie qui m’explique qu’elle se sent bien avec moi et que je sais écouter les gens », « mon patron qui souligne ma ponctualité », « un message bienveillant reçu sur ma boîte mail », etc …
La seconde étape
- La seconde étape de l’exercice est aussi précieuse que la première: Lisez consciencieusement votre carnet chaque jour en vous imprégnant de ces mots et de ces phrases.
Cette deuxième étape est cruciale. C’est par elle que votre cerveau va imprimer en vous de nouveaux champs de pensée, votre nouvelle manière de vous considérer.
C’est un des exercices qui peut vous aider à vous offrir plus de bienveillance au quotidien. Il demande du temps et de la pratique et en même temps ces effets sont bénéfiques. Vous agissez ainsi sur la création de nouveaux réseaux neuronaux plus aptes à nourrir votre estime de vous même et votre « réservoir » affectif.
Ainsi, n’hésitez pas à me partager votre expérience avec cet exercice ainsi que vos questionnements dans les commentaires sous cet article ou par messagerie à : alicia@36solutionscontrelepuisement.com
En attendant de vous lire, je vous souhaite une belle semaine et vous dit à très bientôt !
En achetant les livres via les liens suivants, la boutique me permet de toucher une commission, cela m’aide à faire vivre ce blog. Merci pour votre soutien 😉
Ressources et bibliographie: « Imparfait, libre et heureux » de Christophe André; « La sécurité affective de l’enfant » par Marie-Dominique Amy ; « J’ai tout essayé » par Isabelle Filliozat (métaphore de la jauge d’essence et du « réservoir » affectif de l’enfant); « Le grand dictionnaire de la petite enfance » sous la direction de Caroline Morel;
Merci pour cet article très bien documenté et très intéressant ! Je trouve que tes explications sont claires et permettent de voir le fil de ton cheminement. Merci Alicia 😊
Bonjour Nicolas, je suis très touchée par ton commentaire. En effet ce n’est pas toujours évident d’aborder de si vaste et complexe sujet. Ton message me motive à continuer mes publications. N’hésite pas à me laisser une question qui t’intéresserait. Je me ferais un plaisir de tenter d’y répondre 😉 belle semaine à toi !
Merci Alicia pour ce très bon article. Nous sommes tellement nombreux à être trop dur envers nous-même. La bienveillance envers soi même est indispensable pour une meilleure estime de soi et notre bien être intérieur. J’en suis sûre. 🙏🌹❤️
Bonjour Alicia, bonjour à toutes et à tous,
C’est article super intéressant complet, et je me demande si c’est la base qui nous caractérisent ?
Avant même les besoins ?
Mais, peut-être pas pour toutes et tous, qui ont un dosage d’affections d’attentions de leur enfance ?
Moi, ça me parle, aujourd’hui, ça va mieux, mais, la prise de conscience, puis, l’acceptation a été longue et douloureuse mais nécessaire,
En fait, vous dites tout Alicia, la base, les origines des répétitions des souffrances, mais aussi, la libération la délivrance l’acceptation..
Merci beaucoup Alicia,
Bon courage à toutes et à tous,