Minimalisme pour un max d’effets – le bilan

Vous voulez passer à l’action ? Je vous propose de nouvelles réflexions pour clôturer cette semaine dédiée au minimalisme et à la simplicité. Si vous n’avez pas lu l’article précédent, commencez par là: Semaine 17.

Vous, qu’en avez vous pensé ? Comment s’est déroulée cette semaine ? Avez-vous eu des révélations, des freins, des questionnements au sujet de la simplicité et du retour à l’essentiel ?

Étant en déplacement cette semaine j’ai pu cheminer autour de l’aspect immatériel du minimalisme et de la simplicité (mon alimentation, le sens que je mettais par rapport à la consommation en générale). Ce fut une période propice pour percevoir les effets sur mes pensées et plus généralement sur mon esprit.

J’ai pu également faire le point sur une de mes anciennes expériences de la technique de Marie Kondo, mise en place il y a quelques mois de cela, pour mes vêtements.

Avez-vous déjà vécu ce bien-être en vidant vos placards ou vos tiroirs ? Vous avez été plusieurs à me parler de ce sentiment de liberté et de légèreté qui suit ce type de nettoyage de printemps (ou d’automne).

Mon témoignage

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Il y a quelques temps de cela un objet insupportable, rangé dans ma maison, m’a sauté aux yeux !

Une jupe. Une jupe toute bête, pour laquelle sûrement beaucoup de personnes n’auraient pas trouvé l’intérêt de s’en débarrasser. Une belle jupe même.

Mais voilà, cette jupe c’est la jupe du cauchemar. C’est le vêtement qu’il m’est resté d’une journée terrible qui a failli me coûter la vie.

Le seul vêtement que les urgentistes avait pu épargner. Le reste ayant été découpé à la hâte pour tenter les premiers soins. A elle seule, cette jupe représente cette journée d’effroi et les journées toutes aussi éprouvantes qui ont précédé et suivi l’incident.

Que faisait elle encore ici ? C’est bien simple, il m’a fallu 3 années pour que les désagréables ressentis que j’éprouvais en la voyant dans mon armoire (peut être 5 ou 6 fois par semaine) parviennent à ma conscience.

Pendant toutes ces semaines, ces mois, je faisais remonter à la surface ces émotions désagréables et je revivais ces moments difficiles sans jamais penser que je pourrais me les épargner en m’en séparant

En fait, je crois qu’en faisant partie des objets de ma maison, de mon quotidien, c’est comme si j’avais fini par ne plus vraiment la voir … tout en continuant à en subir les effets négatifs.

Vous trouvez ça fou peut-être ?

Mais finalement, combien de ces objets, meubles, éléments, avons nous chez nous qui soient à la fois invisibles et foncièrement désagréables à nos émotions ?

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Plus qu’on ne le croit !

Mon histoire de jupe est un peu extrême et c’est pour cela que c’est un bon exemple à vous transmettre. Parfois nous ressassons ou ruminons constamment le passé. Nous avons déjà notre lot de difficultés du quotidien et notre accumulation de fatigue. Notre environnement de vie devrait être un améliorateur d’émotion.

Il est donc vraiment important de nous pencher un instant sur ce qui nous entoure. Observons notre environnement et reprenons la main sur cet élément qui peut concrètement nous apporter beaucoup plus de légèreté et de joie au quotidien !

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Les pensées de la simplicité

Voici en quelques lignes les ressentis et pensées que j’ai pu avoir lors de cette semaine. Et cela, en me questionnant sur ma consommation et en adaptant mon comportement dans le sens de ma réflexion:

  • Le tri pour aller à l’essentiel amène de la clarté d’esprit (trier dans son agenda, sa consommation, ses influences, …);

Quels sont vos essentiels ?

  • Moins de temps dédié aux achats donne plus de temps pour des activités ressourçantes;

Qu’est-ce que vous feriez si vous aviez plus de temps ?

  • Faire valoir l’être plutôt que l’avoir permet de vivre des moments et des relations plus profondes;

Avec qui aimeriez vous passer plus de temps ?

  • Moins d’encombrement procure repos et sérénité;

Comment vous sentez-vous dans un espace ordonné et aéré ?

  • Trier ses activités c’est avoir plus d’énergie: c’est pouvoir utiliser cette énergie pour faire ce que l’on aime;

Qu’aimeriez-vous faire si vous aviez davantage d’énergie ?

  • L’impact sur la planète: désencombrer et dépolluer permet de se sentir relié avec le monde.

Ressentez-vous un sentiment d’appartenance à un groupe plus élargi que celui de vos proches ?

  • Une fois le désencombrement effectué, moins d’affaire et de bien permet de réduire la fatigue décisionnelle;

Avez-vous pu ressentir l’un de ces points ? Si oui, à quelle occasion ?

Toutes ces questions aurons des réponses très différentes d’une personne à l’autre. C’est ce qui fait de nous des personnes uniques et singulières. Voyons donc maintenant de quelle manière l’approche du minimalisme et de la simplicité pourrait s’adapter à chacun.

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Les adaptations

J’ai reçu vos témoignages suite à l’article d’origine qui m’ont permis de savoir comment vous pouviez appréhender cette approche du minimalisme ou de la simplicité.

L’un d’entre vous notamment évoquait un sentiment de flou sur les démarches à entreprendre pour désencombrer son intérieur et sur ce que cela engendrait sur la fatigue.

Voici quelques réflexions que je vous propose pour tenter des pistes de réponses:

Adapter à sa personnalité, à son moment de vie

Comme vous le savez, nulle technique ne doit être appliquée sans adaptation à la personne et à la situation dans laquelle elle se trouve.

Ainsi par exemple, pour moi, il n’est pas difficile de faire régulièrement du trie dans certains objets de mon environnement tels que les vêtements pour autant je ne suis pas encore prête à le faire dans certains domaines tels que les produits audio (disques, CD, vinyles, …) et les livres.

En effet chacun a des éléments qui lui sont plus facilement maîtrisables et nous semblent moins coûteux (énergétiquement) à réduire ou à éliminer. Il est important de s’offrir de la tolérance et de la bienveillance lorsqu’on ressent ce type de résistance.

Pour cette raison je vous proposerais de vous pencher d’abord sur ce qui vous saute aux yeux et qui vous paraît totalement abordable, aisé, sans effort (un livre qui traîne là à donner à un ami, une robe qui ne vous met décidément plus en joie et qui irait parfaitement à votre nièce, etc …).

Commencez par ces simples gestes et prenez le temps de voir revenir vos forces pour vous attaquer au plus gros du travail.

Vendre ou donner que dois-je faire ?

En situation de fatigue à mon sens l’important est d’aller vers ce qui vous coûte le moins en terme d’énergie et de temps.

Si vous êtes peu fatigué, vous pouvez vous permettre de penser à long terme en envisageant de vendre ou de donner à un moment et d’une manière précise (broquante, vide grenier, internet, système de troc, …).

En étant assez peu fatigué vous pouvez également trouver votre réponse à la question « vendre ou donner » en vous connectant à vos valeurs, vos principes, le sens que vous souhaitez mettre dans ce désencombrement.

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Ai-je vraiment besoin de cet argent ? Qu’est-ce-que je ferai de cet argent ? Chez qui souhaiterai-je que cet objet vive sa deuxième vie ? A qui pourrai-je faire plaisir dans le même temps ? etc …

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Toutefois si vous êtes fatigué au point que tout ceci vous dépasse il vous faudra envisager les choses autrement.

La fatigue décisionnelle est très courante ! On ne sait pas par quoi commencer, on hésite, on se sent parfois même incapable de faire un choix. Comprenez d’abord si c’est le bon moment pour vous et s’il n’y a pas quelque chose de plus urgent pour vous à ce moment là: demandez à un professionnel du soin, médecin et psychothérapeute, de vous aider à savoir si c’est le bon moment pour vous.

C’est le bon moment mais vous avez peur de regretter ? Vous pensez ne pas être en capacité de faire des choix justes: ne restez pas seule ! Et lisez ci-dessous.

Avoir du soutien

  • Voici une bonne astuce anti-fatigue : faites-vous aider d’un ami qui vous veut du bien qui peut vous accompagner dans chacune des étapes.

Si vous savez que c’est le moment, tournez vous vers un vrai ami, un ami bienveillant, quelqu’un de désintéressé qui pourra être à votre écoute. D’ailleurs trouver un ami intéressé par cette activité sera certainement plus facile que vous ne le croyez … en effet il nous semble plus facile d’aider quelqu’un à faire du tri chez lui que de le faire pour nous même. Qu’en pensez-vous ?

De plus vous pouvez en faire un moment agréable. Un moment d’échange et de partage. Essayez de prendre plaisir à cette activité pour que le moment vous paraisse plus léger. Vous pourriez même célébrer la fin de cette étape avec vos proches.

  • Munissez vous d’un bon ouvrage: Un livre de référence qui vous permettra de trouver de bonnes astuces pour « faire le vide » vers l’essentiel, et cela correctement.

Connaissez-vous un livre de référence ?

Je peux vous proposer « la magie du rangement » de Marie Kondo que l’on peut lire puis appliquer, même en partie seulement, pour des effets bénéfiques sur votre intérieur (de maison et d’esprit hihihi).

Vous pouvez le trouver en livre audio pour l’écouter au repos toutefois il est intéressant de l’avoir sous format texte pour y revenir au moment de l’action … sinon pensez à prendre des notes.

Il y a aussi « Minimalisme, la quette du bonheur et de la liberté par la simplicité » de Judith Crillen, que j’ai découvert cette semaine et que j’ai trouvé bien mené.

Cette même auteure a d’ailleurs écrit un livre plus spécifique sur le désencombrement de la maison qui se nomme « Détox ta maison ». Je ne l’ai pas encore parcouru. Mais ça ne saurait tarder 😉

Bonne continuation dans la simplicité

Pour ma part la réflexion sur le minimalisme et la simplicité continuera à m’accompagner. J’espère que ces quelques informations vous permettrons de vous faire votre propre opinion.

Le maître mot est sans doute d’en faire une étape plaisir pour ne pas s’ajouter de la fatigue émotionnelle à la tâche … ce serait tout de même un comble.

Je vous souhaite une bonne continuation dans votre cheminement et j’espère lire vos nouveaux témoignages, sous les articles ou sur notre page Facebook.

A très bientôt !

Ressources: « La magie du rangement » de Marie Kondo; « Minimalisme » de Judith Crillien; « Détox ta maison » de Judith Crillien;

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2 Replies to “Minimalisme pour un max d’effets – le bilan”

  1. J’ai vraiment ressenti ce sentiment de désencombrement en me défaisant entre autres de bols en bois, assiettes… que je n’utilisais plus depuis des années et qui encombraient mon armoire ! Quel bienfait…je vais continuer …
    Continue tes propositions, elles deviennent mon fil rouge pour la semaine…

    1. Alicia M dit :

      Merci beaucoup pour ce commentaire 😊 ce sont des retours motivants pour continuer à vous proposer du contenu !

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