Choisir nos influences – le bilan

Choisir ses influences est un vrai plaisir ! Je ne sais pas pour vous mais j’ai trouvé l’exercice très agréable. Cela permet de passer en revue les différentes influences que l’on peut rencontrer dans notre vie quotidienne :

Les médias et les outils technologiques

Dans la voiture pour aller au travail par la radio, par les discussions de collègues à la pause, par la lecture du journal faite aux personnes âgées dans la maison de retraite où j’interviens, … Je n’ai pas eu de mal à me protéger de ces influences-là.

Sur les réseaux sociaux que j’utilise pour créer ce blog, par le biais de mon téléphone, il a été facile de bloquer les sources désagréables de nouvelles catastrophistes.

Avez-vous les mêmes constats ? Les influences sont omniprésentes mais il n’est pas bien difficile de mettre en place des blocages, de supprimer des notifications automatiques ou tout simplement d’éteindre la radio.

Violaine Guéritault dans son livre « la fatigue émotionnelle et physique des mères » écrit des vérités qui comptent également pour les hommes et pour les enfants : « prenez garde à la façon dont vous nourrissez votre esprit ».

good day

Il me fut également très facile de ne pas ouvrir de livre « négatif » et très drôle de ne chercher que des films « vitamines » ou « humoristique ». Par contre il vaut mieux se fier à l’avis de ceux et celles qui les ont déjà vu que de tenir compte du synopsis ou de la catégorie affichée … car bien souvent derrière le terme de « comédie » se cache des personnages à la psychologie sombre et douteuse et des intrigues ou des dénouements dérangeants.

A ce propos Violaine Guéritault souligne que « Nombre de films ou de livres sont très négatifs ou agressifs et génèrent une réponse de stress de la part de votre système nerveux, même si vous n’en êtes pas totalement consciente » ou conscient.

Cet exercice de choix des influences permet aussi de toucher du doigt les choses qui comptent vraiment, les objectifs de vie, les projets à plus ou moins long terme.

Ces freins qui nous empêchent de choisir

Arriver à contenter tout le monde

Lorsque que l’on vit avec d’autres personnes, il nous faut parfois faire avec leur désidératas. Pour le choix du film, la musique qu’on écoute, les discussions peuvent être nécessaire. N’hésitez pas à parlementer un peu pour trouver des points d’accord et n’hésitez pas à user et abuser des casques antibruit et autres bouchons d’oreille dans le cas où vous n’avez pas trouvé d’autre alternative. Parfois choisir de faire un petit temps « séparé » est aussi une alternative à envisager.

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La culpabilité

Il n’est pas rare que certains d’entre nous ne parviennent pas à protéger leur esprit et leur environnement de vie par crainte d’être vécu, par les autres ou par eux-mêmes, comme « quelqu’un d’égoïste ».

A cela je répondrais par une question : Qu’est ce qui est plus agréable pour vos proches et votre entourage personnel ou professionnel : vous voir épanoui ou morose ? Si votre réponse est de vous voir épanoui alors il vous faut faire des choix vous permettant d’y accéder … et donc prendre de soin de vous et protéger votre esprit des sources négatives.

différent

De plus le bonheur est contagieux et le fait d’être épanoui va forcément influer sur l’entourage. Un double bénéfice pour eux.

Se couper des pensées

Pour certaines personnes se laisser absorber par un flux d’informations et d’images continu c’est un moyen, conscient ou inconscient de se couper de leurs propres pensées. C’est une façon de distraire l’esprit (dans le sens de faire diversion plus que de divertir) pour penser à autre chose ou même pour ne plus penser.

Prenez le temps de comprendre ce que vous redouter de ressentir ou de penser en arrêtant cette boulimie de réseaux sociaux. Faire face à ce qui se passe en vous peut faire peur, mais en étant bien accompagné cela peut devenir un formidable atout qui vous apportera de nombreux bénéfices.

Un appétit démesuré pour les réseaux sociaux ?

Vous avez terriblement envie de vous rendre sur les réseaux sociaux ? Chercher à savoir quel est le besoin qui se cache derrière cette idée fixe. Est-ce que vous avez besoin d’être en relation ? Et pourquoi ne pas utiliser la vie réelle pour combler ce besoin ? Appeler un ami ?

 

Changer de place : Choisir de ne plus dépendre des autres

En apprenant à reconnaitre ce qui vous fait réellement plaisir, vous vous donnez l’opportunité de pouvoir vous nourrir vous-même affectivement. Cela permet de ne plus attendre que les autres le fassent pour nous. C’est une possibilité de faire grandir votre connaissance de vous-même et votre indépendance.

Changer ce rapport à l’autre peut faire peur parfois. Mais encore une fois, un accompagnement peut vous permettre de dépasser ces craintes.

isolé

Choisir, c’est difficile à assumer

Dans vos retours vous m’avez fait part de la délicate situation de devoir parfois défendre une décision de goût. Ou comme vous l’avez formulé dans un commentaire de l’article « Semaine 5: Choisir nos influences ! » vos choix peuvent ne pas être consensuels. Formidable opportunité d’observer l’ouverture d’esprit de vos proches mais également une belle occasion de pouvoir leur offrir une nouvelle façon de voir les choses.

Quelle bonne nouvelle ! Je dis oui à la différence et à l’originalité ! Oui aux subtilités et aux spécificités de chacun ! Nos choix ne vont parfois pas dans le sens du plus grand nombre et quelle chance ! Nous sommes tous différents, quelle joie. Qui voudrait d’un monde d’une seule couleur ? Où les envies du plus grand nombre deviendraient la règle ? Un monde normatif ? Un monde qui ressemblerait à 1984 de Georges ORWELL ?

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choisir

Des effets sur notre intelligence ?

Pour finir je vous partage cette information que l’un d’entre vous m’a fait parvenir et qui me laisse coi :

Michel Desmurget a écrit un ouvrage dénonçant les ravages des écrans sur nos enfants. Les éléments qu’ils rapportent sont alarmants. Un coup d’œil curieux ne vous fera pas de mal 😉

https://www.franceinter.fr/parentalite/ecrans-ecartez-les-enfants

https://www.europe1.fr/sciences/michel-desmurget-denonce-le-temps-passe-sur-les-ecrans-chez-les-adolescents-cest-extravagant-et-hors-norme-3920728

Merci pour votre attention. N’hésitez pas à partager cet article si vous pensez que cela pourrait servir à quelqu’un.

A très bientôt sur 36 solutions contre l’épuisement !

Ressources: « La Fabrique du crétin digital » par Michel Desmurget;

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1 Reply to “Choisir nos influences – le bilan”

  1. Emmanuel dit :

    Article à nouveau passionnant à lire et dans lequel ton paragraphe sur les réseaux sociaux m’interpelle tout particulièrement.
    Je commence à penser de plus en plus que ces « réseaux sociaux » sont de plus en plus nocifs et majoritairement inutiles. On pourrait même parler de « réseaux asociaux » quand je vois, en tant que Papa et Professeur, les dégâts et les dépendances qu’ils ont sur les enfants et les ados.
    Et les adultes sont certainement pires que leurs progénitures.
    Cette dépendance à ces réseaux qui nous permettent de nous « montrer » (sous le meilleur jour bien sûr…) et de nous exprimer sans trop de barrières m’inquiète.
    A part Facebook, je me refuse à intégrer Snapchat, Instagram, Twitter et autres outils tendance qui ne rapprochent pas tant que cela les gens…
    En tous cas, cela donne à réfléchir !

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