Éviter l’épuisement de l’aidant: fatigue de compassion et traumatisme vicariant
Maintenant que nous avons vu ensemble en quoi consiste le travail d’aidant et que nous avons découvert l’existence de l’usure par compassion et du traumatisme vicariant (sinon rendez vous ici avant de lire la suite), je reviens vers vous ici pour vous transmettre les ressources et outils permettant d’éviter cet épuisement de l’aidant.
Vous savez maintenant que mon crédo reste la prévention. Sensible à l’adage « Mieux vaut prévenir que guérir », je me rappelle aussi régulièrement que les spécialistes du domaine indiquent qu’il est crucial pour l’aidant d’accepter, et de garder à l’esprit, le « caractère inévitable du risque » de Fatigue de compassion et de Traumatisme vicariant.
La volonté n’est pas seule maître à bord, bien au contraire ! Souvenez vous qu’elle cohabite avec nos émotions, nos besoins, notre corps, notre environnement, notre cognition, notre spiritualité, etc. Autant d’influences et de facteurs qui jouent aussi dans la balance.
C’est pourquoi vous trouverez ici des pistes pour éviter ET sortir d’un épuisement débutant dans le cadre d’une fonction d’aidant.
Quatre éléments de base contre la Fatigue par compassion et le Traumatisme Vicariant
En m’appuyant sur mon expérience, ma formation et après de multiples lectures spécialisées (Cf. bibliographie et ressources en fin d’article) j’ai extrait pour vous les grandes lignes des outils et ressources permettant d’éviter et/ou de sortir du traumatisme vicariant (TV) et de la fatigue – ou usure – par compassion (FC).
Je détaillerai tout cela à travers d’autres supports (podcast, formation, coaching) si cela vous intéresse. Dans ce cas n’hésitez pas à me contacter.
Voici déjà les quatre éléments qui permettent d’éviter ces deux phénomènes:
- La documentation;
- Des questionnaires d’auto-évaluation et la vigilance continue;
- Les soins de soi (ou « auto-soin » pour les Canadiens);
- Des ressources extérieures;
Voyons maintenant en détails ces quatre éléments qui luttent contre l’épuisement de l’aidant.
La documentation
A quoi sert de se documenter sur le TV et la FC ?
Se documenter apparaît comme l’étape première et indispensable qui permettra à l’aidant d’éviter et/ou de sortir d’un traumatisme vicariant ou d’une fatigue de compassion.
Il est en effet important de connaitre le phénomène, les signes précurseurs afin de savoir, petit à petit, les identifier pour nous. Et cela si possible dès le début de l’activité d’aide … en sachant qu’il n’est jamais trop tard pour s’y pencher.
Il nous est également nécessaire, en tant qu’aidant, de connaitre les facteurs de risque et les causes de ces deux phénomènes pour parvenir à les repérer le cas échéant. Facteurs de risque et causes feront l’objet d’un article dédié sur le site.
Se documenter ensuite sur les stratégies de soin de soi (ou auto-soin) va également permettre de nourrir un équilibre dans les différentes sphères de notre vie (émotionnelle, physique, sociale, affective, spirituelle, …). C’est ce que nous verrons ensemble un peu plus bas.
Se documenter permet de pouvoir nommer le phénomène de TV et de FC pour nous même mais également de permettre qu’il soit d’avantage connu dans notre société.
Enfin, la documentation permet de mettre en lumière l’importance de la prévention dans ce domaine.
Où se documenter sur le TV et la FC ?
Livres et articles
J’ai compilé pour vous en fin d’article ma recherche et mes sources d’ouvrages sur le domaine.
J’ai sélectionné des documents français (car vous êtes en majorité ici) mais je peux également vous transmettre des ouvrages en anglais si vous me le demandez par e-mail.
Plusieurs articles permettent de vous donner des informations précises sur le sujet. Certains d’entre eux sont agrémentés de témoignages d’aidant.
Les associations et regroupement d’aidants
Comme nous le verrons dans le 4ème élément de l’article, les associations sont des ressources extérieures précieuses pour apprendre à connaitre et reconnaitre l’épuisement de l’aidant.
Pour l’aidant naturel ou familial, les associations d’aide aux aidants et les plateformes de répit ont généralement des professionnels capables d’informer sur le sujet.
Le psychologue de l’association est souvent celui qui a le plus d’information et d’écoute à ce sujet mais ce n’est pas le seul. Voir dans le paragraphe plus bas concernant les « ressources extérieures ».
Pour l’aidant professionnel, hormis les formations spécialisées sur le sujet, certaines lignes d’écoute et associations de professionnels permettent aux aidants d’accéder aux informations qui concernent le traumatisme vicariant et la fatigue par compassion. Voir également le paragraphe concernant les « ressources extérieures ».
Questionnaires d’évaluation et continuité
Voici le 2ème élément permettant d’éviter et de sortir de cet épuisement de l’aidant. Après avoir eu accès à de l’information par la documentation, l’aidant va pouvoir utiliser des outils concrets lui permettant de prévenir le risque d’épuisement et la survenu du TV et de la FC.
Les questionnaires d’évaluations
Pour éviter ces phénomènes d’usure, l’aidant aura bénéfice en gardant à l’esprit que le risque est inévitable (puisque tous le monde est confronté à ce risque). Mais aussi en ayant en tête que la vigilance et la prévention sont des actes continus.
Pour l’aider dans son vécu d’aidant il pourra alors compter sur des outils adaptés qui propose d’évaluer son état de fatigue tel que le TUC (Test d’usure par Compassion de Charles R. Figley), les échelles de mesure du stress ou encore les évaluations d’auto-soin mises en place par Saakvitne et Pearlman en 1996 (voir référence en fin d’article).
Le MBI, évaluant l’épuisement professionnel (Cf. votre carnet individuel), peut aussi informer sur un état d’épuisement, même s’il ne cible pas le Traumatisme vicariant et la fatigue de compassion, cela peut être une manière d’observer un changement d’état préoccupant.
L’aidant peut aussi se créer des « plans » de soin de soi spécifique ou des échelles personnelles d’évaluations à condition qu’il-elle se connaisse suffisamment et sache l’utiliser à bon escient.
Les échelles d’évaluations permettent de se positionner sur une sorte de « norme » de bien être et de repérer ainsi les fragilités et les maux qui s’expriment pour lui.
Ce sont des outils de prise de conscience à utiliser dans la régularité.
La continuité de notre vigilance
Ces outils, tout comme la démarche de vigilance et de prévention, demandent à s’inscrire dans une continuité. C’est à dire tout au long de notre exercice d’aidant.
Que nous soyons professionnel ou aidant familial (ou de proche), seule la continuité permet de diminuer les risques d’un TC ou d’une FC.
Echanger régulièrement avec un professionnel sur notre état émotionnel, physique, cognitif ou même spirituel, et se donner un rythme de rencontre régulier est également un outil précieux.
Ce dernier est d’ailleurs recommandé, quand l’aidant a le sentiment de ne pas se connaître suffisamment bien, pour cheminer dans ses accompagnements d’aide.
Et il y a aussi parfois une situation qui nous touche, sans en comprendre la raison même après des années de pratique, et pour laquelle le regard d’un tiers professionnel pourra nous éclairer et nous donner des pistes de compréhension.
La régularité et la continuité des rencontres et des soins à soi permettent de nous donner davantage conscience de notre état actuel par rapport à notre-bien être de base, ou à notre équilibre de départ.
La notion de continuité est aussi présente dans le fait de veiller à l’existence de liens socials extérieurs à la fonction d’aidant pour éviter l’isolement (facteur de risque du TV et de la FC).
Veiller que ces liens soient nourrissants et agréables le plus possible.
Veillons aussi, dans la continuité, à avoir des modes d’expression de soi adaptés (écriture, échange téléphonique, journal personnel, thérapie, ETC.). La communication et l’expression de soi étant de fidèles alliées pour notre bien-être général.
Pour les professionnels et les non-professionnels, la formation continue est également importante: se former sur les singularités de la personne que nous accompagnons, tels que leurs spécificités, leurs troubles et les pratiques d’accompagnement adaptées, par exemple.
Autres éléments à maintenir dans la continuité: les pauses quotidiennes, les répits, les débriefings, les célébrations, …
Les soins de soi ou auto-soins pour éviter l’épuisement de l’aidant
Nous avons découvert ensemble un grand nombre de stratégies capables de nourrir nos besoins de repos, de légèreté ou encore notre besoin de sens, à travers les nombreux articles de ce site.
La plupart de ces stratégie sont tout à fait efficaces pour prévenir l’épuisement de l’aidant, néanmoins je tenais à vous partager ici les techniques mises en évidence par les spécialistes de la fatigue par compassion et du traumatisme vicariant.
Ces stratégies sont nommées « auto-soins » ou « soins de soi » et proviennent du terme anglais « Self-care ». Cette notion a été initiée dans le monde infirmier. Elle nécessitent de l’observation et d’être intégrées dans une pratique et une hygiène de vie régulière de l’aidant.
Les soins de soi boostent nos ressources car ils permettent de nous aider à développer une bonne connaissance de soi et la conscience de soi.
Les soins de soi permettent d’évaluer l’impact de nos expériences professionnelles sur notre organisme et notre psychisme.
On peut distinguer ces stratégies en quatre sous-catégories:
- Physiques;
- Émotionnelles;
- Cognitives;
- Professionnelles.
Il est nécessaire de personnaliser nos techniques d’auto protection le plus possible.
Voyons ensemble quelques exemples d’auto-soins pour chacune de ces quatre sous-catégories.
Les soins de soi (auto-soin) physiques
Dans les soins de soi physique, les auteurs notent une hygiène de vie saine telle que:
- Le sommeil,
- une alimentation saine,
- de l’exercice,
- du temps pour soi et
- des vacances
Ces soins physiques sont efficaces lorsqu’ils sont équilibrés et adaptés à notre personne.
Pour eux, cette hygiène de vie offre une base et un ressourcement fondamental.
Ils préconisent de nous occuper sciemment de nos besoins et d’y répondre afin de les combler du mieux possibles (besoin de calme, de sécurité, de repos, etc… voir l’article sur les besoins).
Ils encouragent également à cultiver notre créativité, notre expression artistique, spirituelle, physique et intellectuelle et de l’exercer régulièrement.
Enfin ils nous recommandent de nous assurer d’avoir au moins une « activité nourrissante » quotidienne permettant de nous offrir la légèreté, la vitalité et la joie, fabuleux réducteur de stress naturel.
Pensez aux activités ludiques qui insufflent chez nous le rire et le lâcher prise comme le théâtre d’improvisation ou le yoga du rire par exemple 😉
Les soins de soi agissant sur notre sphère émotionnelle
Pour les spécialistes du Traumatisme vicariant et de la fatigue de compassion, les stratégies agissant sur le plan émotionnel sont précieuses pour nous permettre de gérer nos émotions, mais aussi nos réactions, avant, pendant et après toutes interventions d’aide.
L’une des principales recommandations est de réguler notre contact quotidien avec les éléments et les informations qui pourraient nous perturber quotidiennement.
Ils attirent ainsi notre attention sur notre relation (et leur durée journalière) avec les médias, les films, les romans, les relations et autres support qui pourraient véhiculer des éléments de violence, de tristesse, d’insécurité, etc.
Cette vigilance à réguler notre contact à ce type d’élément est tout aussi important dans notre travail: veillons à avoir autant de moments de répit ou de ressourcement que de situations perturbantes.
Le Docteur Pascale Brillon, psychologue spécialisée dans le stress post-traumatique et le deuil, nous encourage ainsi à avoir suffisamment de temps de repos et de lâcher-prise et insiste sur la nécessité de notre vigilance en cas de « grande intensité émotionnelle négative ».
Les auteurs poussent les aidants à cultiver leur intelligence émotionnelle et à rester à l’écoute des signes préoccupants tel qu’un « sentiment d’engourdissement » (Cf. article de la bibliographie).
Être bienveillant envers soi (faire preuve de compassion) et développer des relations agréables avec d’autres personnes sont également préconisées pour qu’un équilibre se face, en rapport avec les relations imprégnées de souffrance ou de tension que nous pourrions vivre dans le milieu professionnel.
Les soins de soi concernant notre sphère cognitive
Offrons à nos précieux cerveaux de la joie, du plaisir et même de l’émerveillement !
Favorisons le contact aux éléments et aux personnes qui nous procurent de l’inspiration ou qui sont capables de nous nourrir spirituellement. Ils sont autant de « boosters » pour le bien-être de notre cognition.
Afin de limiter les risques de TV et de FC les spécialistes, comme le Docteur Brillon, pensent qu’il est bénéfique de rechercher une sorte de congruence entre ce que l’on conseille à nos patients – usagers ou clients – et notre mode de vie.
D’autres stratégies agissant sur le plan cognitif sont efficaces:
- Se créer des plans de résolution de problème ou des arbres décisionnels et les garder à portée de main.
Ces outils nous permettent de visualiser les multiples facteurs, les objectifs et les grands axes de résolution de situations types. Les arbres décisionnels permettent de clarifier la situation et aident à la planification des démarches.
- Être vigilant aux nombreux biais cognitifs qui peuvent perturber notre raisonnement.
Notre cerveau a en effet tendance à minimiser ou à généraliser (selon les situations) les informations qui lui parviennent. D’autre biais tels que la tendance au catastrophisme ou à la rigidité peuvent accroître notre sentiment d’impuissance et notre difficulté à penser.
Enfin il est fortement recommandé d’entretenir le sens que l’on porte à notre activité.
Mettre du sens nous aide à garder notre intention à l’esprit et nous offre le sentiment d’être à notre place, le sentiment d’utilité nourrit notre motivation et notre élan.
Les soins de soi concernant la sphère professionnelle
Dans cette catégorie on retrouve les stratégies qui nous apportent du bien-être par l’organisation du temps et du travail. Ils permettent d’éviter l’épuisement de l’aidant.
En voici quelqu’uns:
- Avoir de bons outils,
- Disposer de soutien ou de temps de supervision,
- Poser ses limites en terme de charge de travail ou encore concernant les caractéristiques des personnes que l’on aident,
Il est parfois nécessaire de cesser, pour un temps, d’accompagner des personnes qui font résonner chez nous une fragilité.
- Changer de fonction,
- Varier nos modes d’accompagnement,
- Entretenir un climat de travail agréable,
- S’accorder du temps de récupération suite à une action coûteuse en énergie,
- Se former de manière continue,
Mieux connaître la personnalité de la personne que l’on accompagne ainsi que les informations concernant sa maladie et son évolution sont des éléments clefs qui permettent d’offrir à l’aidant un sentiment de compréhension et des possibilités d’anticipation dans la pratique.
- Apprendre à identifier et alléger sa charge de travail,
- Participer à des études portant sur notre domaine ou à des « recherches d’efficacité ».
Gérard Lebel, conseiller en soin infirmier et auteur de l’article « Traumatisme vicariant ou fatigue de compassion Méfiez-vous ! » propose également de penser notre travail comme l’occasion de permettre et de solliciter l’émergence des ressources chez la personne que l’on accompagne et, surtout, d’éviter d’être dans la position de celui ou celle qui va rechercher à tout prix LA solution au problème des autres.
Les ressources extérieures pour éviter l’épuisement de l’aidant
Pour finir, le quatrième élément de base pour éviter l’épuisement de l’aidant, le traumatisme vicariant et la fatigue de compassion est: la recherche de ressources extérieures.
De nombreux organismes, associations et autres groupements de soutien existent selon le type d’aide que l’on propose.
Trouver de l’information spécialisée est aussi souvent nécessaire et l’on peut grandement bénéficier de ces nouvelles connaissances pour comprendre et mieux appréhender notre activité.
Selon notre fonction et notre statut (bénévolat, professionnel, aidant de proche ou de famille) il est important de pouvoir compter sur des temps de soutien ou des moments de prise de recul offerts par d’autres personnes.
Dans l’épuisement et la fatigue, la relation et la demande d’aide auprès d’autres personnes est primordiale. Elle est réconfortante et permet une expression de soi salvatrice. C’est parfois l’occasion de réapprendre à s’offrir de la bienveillance.
Parmi ces lieux et ressources extérieurs vous pouvez trouver :
- Des groupes de soutien,
- Les thérapeutes,
- Des superviseurs,
- Les ouvrages spécialisés,
- Des plateformes d’écoute,
- Les permanences d’écoute emphatique (Cnv),
- Des formations,
- …
Mais également pour les aidants de proches ou de famille:
- Les Centres Communales d’Action Sociale (CCAS),
- Les CLIC (Centre local d’information et de coordination),
- La MDPH (Maison départementale pour le Handicap),
- Les mutuelles,
- Les Pôles Médico-Sociaux (PMS),
- Les entreprises d’aide à domicile,
- Les portages de repas,
- Les plateformes de répit,
- Les associations d’aide aux aidants,
- Les accueils de jour (en Ehpad par exemple),
- …
Le docteur Nicole Ricard, chercheuse et professeure de la faculté de sciences infirmières de l’université de Montréal, dont la carrière a été vouée aux aidants naturels, pointe le fait qu’il est primordial pour ces aidants d’être entourés d’autres personnes pouvant être des soutiens.
La possibilité de déléguer étant d’une ressource importante et les groupes d’entraide pouvant être bénéfiques contre l’épuisement de l’aidant.
Pour un aidant professionnel comme pour l’aidant naturel, un groupe d’échange offre la possibilité d’échanger verbalement avec d’autres personnes qui peuvent vivre des situations équivalentes. Cela nourrit notre sentiment de ne pas être seul à vivre la situation.
Mais également de pouvoir échanger sur des outils et des astuces provenant de l’expérience des autres participants.
Eviter l’épuisement de l’aidant: Une question de proximité ?
Pour le docteur Ricard la règle primordiale est de savoir établir une proximité saine avec la personne que l’on accompagne.
Selon elle, il faudrait apprendre à bien se connaître en tant que personne et se connaître en tant qu’aidant. Pour l’auteur, cela peut venir avec le temps et l’expérience.
Elle précise qu’il est important d’essayer d’aider sans se sentir responsable des comportements de l’autre. Éviter que la culpabilité s’empare de nous.
C’est-à-dire de « créer une distance suffisamment bonne: une implication ajustée ».
Ce que je traduirais par une proximité protectrice: être suffisamment proche pour créer un lien de confiance de qualité et suffisamment éloigné pour lui laisser la possibilité de manifester et d’exprimer sa personnalité, ses spécificités, ses besoins.
A nous de jouer !
Il n’est jamais trop tard pour soigner notre santé d’aidant. Je suis très heureuse d’avoir pu construire cet article et de pouvoir vous l’offrir ! Car je suis heureuse de penser que cela puisse contribuer pour la santé d’au moins l’un d’entre vous.
Je suis impatiente de lire vos retours et vos témoignages concernant l’aide et l’aide aux aidants !
Je vous remercie pour votre attention et vous souhaite un parcours d’aidant des plus sereins.
A très bientôt !
Ressources et bibliographie:
- Rizzolatti G, Folgassi L, Gallese V. Les neurones miroirs. Pour la Science 2007 (Janvier): 44-49;
- « Fatigue de compassion et trauma vicariant Quand la souffrance de nos patients nous bouleverse » par le Docteur Pascale Brillon dans Psychologie Québec Volume 30 n° 3, mai 2013, p. 30-35;
- Saakvitne, K.W. et Pearlman, L.A. (1996). Transforming the pain: A workbook on vicarious traumatization. Traumatic Stress Institute. W.W. Norton & Cie;
- Brillon, P. (2010). La fatigue de compassion et le trauma vicariant : Mieux les reconnaître et mieux s’en protéger. Manuel du participant à la formation. Association québécoise Plaidoyer-Victimes;
- Richardson, I.J. Agence de la santé publique du Canada (2001). Guide sur le traumatisme vicariant : Solutions recommandées pour les personnes luttant contre la violence. Centre National d’information sur la violence dans la famille;
- « Traumatisme vicariant ou fatigue de compassion Méfiez vous! »Par Gérard Lebel dans Santé Mental;
- Duhoux, S. « Traumatisme vicariant : la souffrance des soignants », 20 mai 2014;
- Legault Faucher, M. « Traumatisme vicariant : Quand la compassion use… », Prévention au travail, vol. 20, n° 3, été 2007, p. 7-14;
- Ramachandran, V. Le cerveau fait de l’esprit : Enquête sur les neurones miroirs, Paris, Dunod, 2011, 400 p.;
- Aide-mémoire – Psychotraumatologie en 51 notions par Marianne Kedia et Aurore Sabouraud-Séguin;
Merci pour cet article très complet et très instructif ! Les soignants sont parmi les personnes qui négligent le plus leur santé… À bon entendeur… Je prépare justement un mémoire sur la gestion du stress du praticien de santé en pratique libérale. S’aider soi, c’est aussi aider mieux les autres !
Merci Déborah ! Merci pour ce partage de réflexion. C’est un beau projet que de traiter du stress des praticiens. Ce serait un plaisir de le lire lorsque que tu l’auras écrit 🤗