Armé pour les réseaux sociaux ?
Armé ? C’est quoi ce titre ? Moi qui prône la non-violence? Le terme est un peu rude non ? Pas tant que ça ! Cette semaine je vous propose de découvrir en quoi il faut effectivement être armé pour utiliser les réseaux sociaux.
Ce n’est pas un nouvel article polémique, ni une leçon de morale car je suis de celles qui profite de l’utilisation de ces outils pour les contacts avec vous, lecteurs, et pour mes proches !
Toutefois, les études sur l’impact psychologique de ces services sont sans équivoque: développer une technique particulière d’utilisation, à défaut d’être éduqué dès l’enfance à ce sujet, est cruciale !
En effet nous allons voir de quelle manière ces outils de communication peuvent créer ou augmenter la fatigue émotionnelle et être, dans le cas d’une utilisation inadaptée, à l’origine d’une mauvaise santé mentale.
Enfin nous découvrirons une approche permettant de créer nos propres « armes » afin de continuer à les utiliser en toute sérénité.
Table des matières
- Qu’est ce que les réseaux sociaux ?
- Réseaux sociaux et psychosociologie
- Quel impact sur notre fatigue émotionnelle ?
- Comment éviter une fatigue inutile avec les réseaux sociaux ?
- À vous de jouer !
Un sujet qui fait débat
Mes articles ont avant tout pour but de vous informer et de vous accompagner pour susciter vos propres ressources face à la fatigue émotionnelle.
Ainsi aujourd’hui je vous transmets mes connaissances actuelles sur le sujet et je m’appuierai à la fois sur des études, sur mes modestes observations du domaine et sur mon expérience.
Avez-vous déjà eu l’impression qu’on avez mal interprété votre intension lors d’une discussion sur internet ou par message ?
Cet article est né d’une anecdote personnelle vécue sur l’un de ces réseaux et qui m’a valu de fortes émotions, une remise en question personnelle et professionnelle, et de nombreux échanges avec mon entourage.
À en croire mes collègues blogueurs utilisateurs de ces réseaux ce fut une expérience banale ! Je n’avais qu’expérimenté les aléas de la communication hasardeuse et tumultueuse d’un réseau social …
Mais alors pourquoi tant d’émotions ? Pourquoi ce sentiment de frustration intense ? Comment est-ce possible qu’une simple interaction médiatisée par ordinateur ait pu créer en moi autant de déception ?
Avez vous déjà constaté à quel point l’agressivité pouvait être décuplée sur les réseaux ?
Pour en savoir plus j’ai donc fait d’avantage de recherche sur ce domaine des réseaux sociaux et surtout pour leur impact émotionnel sur leurs utilisateurs.
J’en avais l’intuition, mais effectivement ce que j’y ai trouvé confirme bien qu’en situation de fatigue émotionnelle (comme pour éviter celle-ci) une compréhension des enjeux dans ce domaine et un « guide d’utilisation » sont essentiels !
Qu’est ce que les réseaux sociaux ?
Un outil de communication
Bien que le terme d’origine provenant des sciences humaines et sociales désigne le « réseau social » comme la structuration des liens entre des personnes et/ou des organisations, la formule « réseaux sociaux » est employée communément pour désigner les « médias sociaux ».
Ces derniers ont connu une expansion fulgurante durant les années 2000 jusqu’à aujourd’hui.
Les réseaux sociaux ou médias sociaux font donc référence à ces outils de communication ou » « groupe d’applications en ligne« , qui « permettent la création et l’échange du contenu généré par les utilisateurs » comme le définissent Andreas Kaplan et Michael Haenlein (enseignants-chercheurs Allemands spécialisés dans ce domaine).
Généralement on associe les réseaux sociaux aux sites Facebook, Instagram, Twitter, YouTube, Snapchat, etc … Ce sont des services disponibles par le biais d’internet qui ont pris leur essor et ont davantage envahi l’espace de vie de bon nombre de personnes par l’arrivée des smartphones.
Il offre la possibilité pour leurs utilisateurs de créer du contenu, de l’échanger et de dialoguer entre eux. Cette communication fait aussi partie des CEMO, c’est à dire les moyens de communication médiatisé par ordinateur.
Des applications au service de qui ?
Il faut comprendre que derrière ces réseaux, que l’utilisateur manipule intuitivement (puisqu’il n’y a pas de mode d’emploi) et qu’il pense s’approprier de la manière qu’il entend, existe une infinité de processus et de procédés plus ou moins discrets que leurs équipes de programmeurs élaborent pour servir d’autres intentions. Nous verrons quelques-unes d’entre elles plus loin.
Par exemple, un lanceur d’alerte nommé Tristan Harris (ancien ingénieur chez Google et créateur de start-up) explique que ces entreprises utilisent un ensemble de techniques permettant aux internautes d’utiliser ces applications d’une certaine façon et le plus longtemps possible. Et cela, bien entendu, dans l’objectif de servir leurs intérêts financiers.
Dans le domaine de la psychologie, ce sujet a allumé plusieurs alarmes et fait couler beaucoup d’encre concernant l’impact de ces réseaux sur la construction de soi (construction identitaire) chez « les adolescents ».
C’est en effet une tranche d’âges particulièrement ciblée par ces sites et applications puisqu’ils permettent de répondre, à leur manière et de façon plus ou moins adaptée, à l’attente des adolescents d’être en connexion avec leurs pairs.
Mais ici je souhaite attirer votre attention sur les effets que ces réseaux peuvent avoir également sur « l’adulte ». Car, bien que nous soyons sortis de l’adolescence, notre capacité à conscientiser l’ensemble des manœuvres et des écueils constituant ces « réseaux sociaux » ne nous est pas forcément plus facile.
Réseaux sociaux et psychosociologie
Docteur en psychosociologie à Princeton, Adam Alter a également été professeur en marketing à l’université de New York. Son objectif est de mettre en lumière les impacts de ces technologies sur leurs utilisateurs et notamment concernant les effets addictifs de ces derniers.
Une addiction comportementale ?
Dans sa définition actuelle (depuis 2013 dans le DSM-5) l’addiction peut être en relation avec une substance (drogue, alcool, tabac, …) mais également liée à un comportement (addiction au jeu).
C’est un état dans lequel s’engage une personne et où l’utilisation de la substance ou du comportement aura des effets gratifiants et l’incitera irrésistiblement à recommencer quelques soient les conséquences négatives.
Pour Adam Alter, l’addiction comportementale pourrait être suscitée via ces technologies utilisées par les programmeurs des réseaux sociaux.
Comment vous sentez vous lorsque vous postez une publication qui vous tient à cœur ? Attendez vous des réactions, des likes ? Et si rien ne vient ? Consultez vous régulièrement votre publication pour en vérifier l’impact ?
Bien que cet aspect addictif reste « modéré » au sens clinique du terme, pour le Docteur Alter, leurs effets nuisent clairement à notre bien-être.
Pour cela il distingue deux concepts agissant sur notre psychologie en mobilisant notre attention et en provoquant des sortes de compulsions: le renforcement positif intermittent et le besoin d’approbation sociale.
Deux leviers psychologiques
Le premier, le renforcement positif intermittent, correspond aux récompenses imprévisibles qui proviennent des réseaux (une information intéressante parmi un fouillis d’infos sans intérêt ou le plaisir ressenti lors de la réception d’un « like »).
Le renforcement positif intermittent est responsable de la forte attraction que l’on ressent à vérifier l’impact de nos publications ou à consulter le fil d’actualité à la recherche de contenu stimulant.
En effet ce processus est un activateur performant de Dopamine (neurotransmetteur agissant entre autre sur la motivation et les circuits responsable de l’addiction). De plus, comme il est intermittent, donc imprévu, cela mobilise notre attention constante.
Le second concept, l’approbation sociale, correspond d’une part à notre besoin de vérifier chez les autres que l’image que l’on renvoie est positive.
Et d’autre part, elle convoque un désir de loyauté par lequel nous nous comportons de manière à maintenir notre appartenance au groupe (en fonction des groupes auxquels on aspire).
Notre action consiste alors à s’en assurer en restant à l’affut de la moindre information à relayer, une urgence à répondre aux sollicitations, etc …
D’ailleurs, vous est-il déjà arrivé de vous sentir mal de ne pas pouvoir répondre immédiatement à un SMS ou à un message reçu ? Quelle idée vous passe par la tête à ce moment là ? Pourquoi une telle urgence ?
Une volonté ouvertement annoncée
Ainsi, la recherche de « temps et d’attention consciente » chez les utilisateurs des réseaux sociaux a été confirmée par le président-fondateur de Facebook, Sean Parker en Novembre 2007 (dans l’article de Mike Allen nommé Sean Parker unloads on Facebook: « God only knows what it’s doing to our children’s brains »).
On y découvre cette phrase:
« Comment pouvons-nous consommer autant de votre temps et de votre attention consciente que possible ? »
Sean Parker, Président-fondateur de Facebook
Notre propos n’est donc pas de juger ou non de la bienveillance ou de l’innocuité des médias sociaux, puisque les études et les recherches sont claires à se sujet.
La plus économique et la plus saine des préoccupations reste de chercher, pour notre propre bien-être, à savoir comment se recentrer sur le besoin vital d’expérimenter régulièrement des moments de vie de qualité.
Quel impact sur notre fatigue émotionnelle ?
Avant de découvrir les pistes de solutions face à cette manipulation ouverte des entreprises utilisant les techniques de l’attention et afin d’en comprendre plus clairement les enjeux pour notre santé, revenons à une récapitulation des risques induits par une utilisation non consciente des médias sociaux:
Avec la découverte des écrits du Docteur Adam Alter et de Cal Newport, ainsi que l’étude de nombreux articles scientifiques (que j’ai récapitulé en bas d’article), voici les différents points desquels il me semble important de se soucier.
Je ne jette pas le bébé avec l’eau du bain
En effet, il apparait peut être envisageable pour certains de purement et simplement se passer des médias et réseaux sociaux tant leur effet peuvent être délétères à de nombreux points de vue … toutefois certains d’entre nous n’en n’ont pas l’envie ou doivent les utiliser pour des raisons importantes et qui leur appartiennent (travail, éloignement géographique, …).
De plus, un arrêt brutal sans conscientisation et sans plan de « sevrage » peut pour certains d’entre nous demander une dépense d’énergie supplémentaire.
En effet il nous faudra peut être lutter contre une envie forte d’y céder de nouveau, tenir face à la frustration des habitudes, nous pouvons perdre certains bénéfices de leur utilisation et recevoir un retour « boomerang » d’une décision prise à la hâte.
Pour ma part je suis davantage sensible à une utilisation consciente de ces outils. Je suis donc plus proche de la philosophie d’utilisation du « minimalisme digital », de Cal Newport, ou du mouvement des « slow médias » européen, que de la « diète digitale » franche de Tim Ferris (je pourrais vous les décrire dans un autre article si vous m’indiquez votre désir en commentaire).
Comme chacun de nous est différent et vit des moment de sa vie différents au moment de lire cet article, je prends donc le parti de noter ce qui m’alerte et de vous donner par la suite des pistes de solutions pour détourner ces écueils plutôt que de pousser à jeter nos smartphones aux ordures.
Les enjeux et leviers des applications de réseaux sociaux
- Le temps passé devant un écran: le risque de ne pas prendre conscience de l’impact de la « recherche d’attention » par les techniques de nos applications, c’est de laisser notre temps dévoré par des activités physiquement épuisantes (épuisement dû à la présence physique d’un écran).
Le temps semble filer à toute vitesse car notre cerveau est happé par le système et la production d’onde alpha. Difficile de décrocher. De plus, c’est souvent du temps qui prive de relation en face à face.
- Le temps utilisé pour une activité abstraite : Sachez que notre cerveau comme notre corps se nourrit davantage d’activité manuelle et réelle que d’activité digitale.
On se sent utile et bien plus vivant lorsque notre activité est concrète, lorsqu’elle prend forme dans la réalité (réparation d’un appareil, randonnée en famille, service rendu à un ami ou à la communauté, création artistique ou artisanale, …).
- Le virtuel qui grignote notre motivation à être avec l’autre: l’absence de concret du temps passé devant l’écran et de l’attention absorbée par les informations qui s’y trouvent nous amènent à la passivité. La passivité est la Kryptonite de notre motivation.
Il ne faut pas oublier que notre cerveau est un paresseux (ou un économe selon le point de vue ^^), car il va toujours favoriser une expérience comportant une satisfaction accessible rapidement plutôt que de faire un effort pour avoir une expérience de qualité.
C’est la raison pour laquelle avoir nos téléphones portables et nos applications de réseaux sociaux à portée de main ou de notre œil est une trop grande opportunité de se couper des véritables expériences de qualité nourrissantes humainement et émotionnellement.
- Une connexion mais pas une conversation: Notre cerveau se fait duper lorsqu’il pense qu’une discussion sur les réseaux équivaut à une discussion entre amis par téléphone ou autour d’une tasse de thé. Pourquoi ? Car il pense que c’est une discussion équivalente puisqu’il peut s’exprimer …
Or sur les réseaux nous sommes dans une « connexion » (interaction de faible qualité d’échange) et dans la vie réelle nous sommes en « conversation » (communication riche puisqu’elle joue sur plusieurs canaux). C’est le constat que présente Sherry Turkle, professeur au MIT, qui est spécialisée dans les expériences subjectives des technologies.
- Les conflits et difficultés de communication: l’expression émotionnelle est possible cependant elle est rendue difficile car la médiatisation des échanges par l’ordinateur ne laisse pas passer tous les signaux. En effet elle comporte des codes relationnels différents d’une conversation en face à face.
Ces codes peuvent échapper à certains. Il est également un lieu où l’agressivité et la colère sont davantage exprimées ou du moins avec moins de filtres (on ne voit pas comment la personne en face le reçoit donc cette absence de feedback nous laisse le champs libre).
- Le manque de code: il faut du temps pour comprendre les codes relationnels en fonction du médias utilisé. Ces codes s’apprennent sur le tas. Il y a rarement de mode d’emploi. De plus le fait de ne pas répondre aux codes de manière adaptée peut nous valoir un rejet voire une agression de la part de la communauté que l’on tente d’intégrer. Nous dépensons donc beaucoup de temps et d’énergie pour nous intégrer.
- Le sensationnel qui prédomine: Les réseaux poussent leurs utilisateurs à mettre en avant une fausse image de soi (ou une image faussée) ou à taire une partie de celle-ci: c’est la course de la vie la plus cool à l’extraordinaire, … nous nous coupons de nous au risque de se perdre ou de se dévaloriser.
- Le scrolling infini: un fil d’actualité sans fin, cette particularité est spécifiquement créée dans le but d’une attention sans fin. Or n’oublions pas que le cerveau a besoin de pause pour se ressourcer. En situation de fatigue nous n’avons pas toujours la force de créer la pause lorsqu’on est face à un puits sans fond.
- La fatigue émotionnelle par la fatigue décisionnelle: les nombreux parasitages par les notifications soudaines et la présence constante de l’appareil ou des applications (ordi ou smartphone) à portée de main et d’œil, envoient constamment le message à notre cerveau qu’il lui faut y faire attention, le consulter ou l’allumer. S’en empêcher est un acte coûteux en énergie.
- La peur de rater quelque chose: certaines personnes souffrent d’une envie incontrôlable de vérifier à tout moment qu’elle ne serait pas entrain de rater quelque chose d’important qui se passerait à tout moment sur les réseaux. Les en empêcher peut parfois les mettre en état de stress voir créer de l’anxiété (voir plus haut, les deux concepts psychosociaux évoqué par Adam Alter).
- La Nomophobie: Il existe une peur irrationnelle qui se crée chez certains d’entre nous: celle de ne pas avoir son téléphone ou ses appareils connectés avec soi.
- Un comportement addictif et une perte d’autonomie: Le besoin d’autonomie et le besoin de solitude sont deux aspects cruciaux pour le bien être de notre cerveau. Les moments de solitude sont à la base de notre créativité: seul avec des applications qui happent notre esprit n’est pas une solitude ressourçante. Enfin, se sentir dépendant des réseaux ou d’un appareil atteint notre besoin de liberté et de repos.
- Les notifications qui déconcentrent: les sollicitations constantes peuvent durement impacter votre capacité de concentration. Cela aura un effet sur votre productivité en plus d’être délétère pour votre énergie physique et psychique.
Comment éviter une fatigue inutile avec les réseaux sociaux ?
D’après les études et les nombreuses publications sur le sujet il paraît inconcevable, lorsqu’on veut prendre soin de sa fatigue, de ne pas avoir:
- Identifié ces applications et leur fonctionnement
- Compris les enjeux de leur utilisation
- Mis au point une stratégie d’utilisation qui pense à notre santé.
Pour ma part, il me semble important d’apprendre à vivre avec les réseaux sociaux et les smartphones de façon raisonnée.
À défaut de mode d’emploi, une priorisation et des choix conscients dans l’utilisation de ces outils seront une bonne source d’amélioration de notre fatigue.
L’auteur Tim Ferris encourage ses lecteurs à la diète médiatique, Cal Newport propose une philosophie qu’il nomme « minimalisme digital » et il existe également un mouvement « slow médias ».
Bref, chacun pourra trouver midi à sa porte si l’expérience lui en dit et si son état physique et psychique le lui permettent.
Pour ma part, plus proche de la réflexion de Cal Newport part son côté philosophique (vous trouverez son livre en bas d’article), je vous ai préparé une approche qui vous permettra d’effectuer ces différentes étapes (identifier, comprendre et mise en pratique stratégique) tout en tenant compte de vos propres besoins et envies du moment.
À vous de jouer !
Je vous propose donc, de répondre aux questions ci-dessous afin de parvenir à identifier les effets de ces outils sur votre fatigue, de comprendre comment ils fonctionnent et donc comment vous pourriez allez vers plus de soin pour votre fatigue.
Enfin cela vous permettra d’avoir des pistes d’actions concrètes pour agir en conscience vers plus de légèreté au quotidien.
Après avoir effectué un inventaire de vos applications et réseaux sociaux, répondez aux question ci-dessous:
- Quelles applications ou services m’apportent de la joie ?
- Quelles applications ou services m’apportent le moins de joie ?
- Si certaines d’entre elles apportent autant de joie que d’émotions désagréables, existe-il un moyen autre (ne m’apportant que de la joie) qui pourrait remplacer cette application ?
- A quoi me sert chacune de mes applications ?
- Existe-t-il une alternative dans la vie réelle qui puisse répondre à mon besoin ?
- Combien de temps me faut-il réellement pour obtenir ce que je veux sur mon application ? C’est à dire, par exemple, est-il possible que je sois parasité pendant son utilisation par des informations inutiles par rapport à ma première intention ?
- Je définis le temps qu’il me faut pour que mon application réponde à ma demande, et uniquement à cette demande (durée d’utilisation de l’application).
- Puis, je définis le moment de la journée et le rythme qu’il m’est réellement nécessaire pour obtenir ce que je veux de cette application.
- Je définis les moments ou son utilisation est clairement néfaste pour moi.
- À quel endroit est-il préférable pour moi de mettre mes appareils hors de portée de mes mains et de mes yeux ?
- de quelle manière est-il préférable pour moi de mettre mes appareils hors de portée de mes mains et de mes yeux ?
- et à quel moment est-il préférable pour moi de mettre mes appareils hors de portée de mes mains et de mes yeux ?
Merci d’avoir pris le temps de lire cet article. J’espère qu’il a pu vous apporter un peu d’information capable de vous aider à mieux appréhender les réseaux sociaux et à prendre conscience de leurs impacts sur notre fatigue.
N’hésitez pas à me laisser vos remarques et questionnement en commentaire.
Je vous souhaite la meilleur semaine possible.
A très bientôt 🙂
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Ressources et bibliographie: « Seuls ensemble: De plus en plus de technologies, de moins en moins de relations humaines » par Sherry Turkle; Réussir (sa vie) grâce au minimalisme digital, par Cal Newport; Deep work : retrouver la concentration dans un monde de distractions, par Cal Newport; Irresistible: Why you are addicted to technology and how to set yourself free (Anglais), par Adam Alter
Articles: http://refletsalveo.ca/limpact-des-reseaux-sociaux-sur-la-sante-mentale-que-du-mauvais/; https://m.usbeketrica.com/article/adam-alter-les-ecrans-nous-rendent-malheureux; https://journals.openedition.org/lectures/17697; Allard Laurence, « Seuls ensemble… really ? Seuls ensemble. De plus en plus de technologies de moins en moins de relations humaines, Sherry Turkle, Paris, L’Échappée, 2015, 525 p., ISBN : 978-29158309-1-0, 22 € », L’Observatoire, 2016/2 (N° 48), p. 96-97. DOI : 10.3917/lobs.048.0096. URL : https://www.cairn.info/revue-l-observatoire-2016-2-page-96.htm; Lee, Sang-Hoon, et Yo-Han Kim. « L’expression de soi et les réseaux sociaux », Sociétés, vol. 133, no. 3, 2016, pp. 49-60.; Gauducheau, Nadia. « La communication des émotions dans les échanges médiatisés par ordinateur : bilan et perspectives », Bulletin de psychologie, vol. numéro 496, no. 4, 2008, pp. 389-404.; Mike Allen nommé Sean Parken unloads on Facebook: « God only knows what it’s doing to our children’s brains » Axios.com.
Bonjour Alicia,
Ton article est très instructif. Encore une fois, j’ai tout lu. C’est captivant.
Merci
Merci Alicia pour cet article très, très très complet ! Clairement je pense qu’on ne soupçonne vraiment pas la « puissance destructrice » des réseaux sociaux ! Quand tu écris « violence psychologique » tu es exactement dans le thème. Malheureusement la liberté de parole conduit inévitablement à des abus… et des dérapages !
J’aime beaucoup le terme de minimalisme digital! Il existe d’ailleurs des applications qui permettent de se détacher de son téléphone… Ce que je trouve assez comique dans son côté paradoxal. Une app pour éviter les autres app. Je pense notamment à Forest. À la base il s’agit d’une application de productivité (ne pas utiliser son téléphone pendant x minutes pour se concentrer sur autre chose) mais ça peut également être utilisé dans d’autres contextes 🙂
Merci pour cet article plein de justesse en tout cas!