Mon syndrome de l’imposteur

Vous arrive-t-il de vous dire que vous ne méritez pas telle ou telle réussite ? Que vous n’êtes pas à votre bonne place parce que vous pensez ne pas être légitime ? Que vos proches ou vos collègues de travail finiront un jour par découvrir que vous n’êtes pas aussi fort ou aussi intelligent que ce qu’ils pensent ?

Cet article vous intéressera si vous pensez ou avez pensé cela à un moment de votre vie … car il est possible que vous ayez développé un syndrome de l’imposteur.

Pour découvrir en quoi cela consiste, comment savoir si c’est votre cas et comment y remédier je vous propose de lire ce qui suit :

C’est quoi le syndrome de l’imposteur ?

Lorsqu’on emploie généralement le terme « imposteur » on admet qu’il correspond à un individu qui trompe ceux qui l’entourent (sa famille, ses amis ou ses collègues). L’imposteur use potentiellement d’une ou plusieurs fausses identités et met des qualités et des capacités en avant alors qu’il ne les possède pas réellement.

L’usage courant de ce terme rapproche donc l’imposteur du manipulateur ou du menteur. Toutefois, lorsqu’on parle de syndrome de l’imposteur, il n’est pas du tout question de cela !

Ce syndrome a été identifié par les psychologues Pauline Rose CLANCE et Suzanne Ament IMES en 1978. Il a ensuite été défini par P. R. CLANCE (psychologue clinicienne et professeur de psychologie clinique à la Georgia State University) dans les années 80.

syndrome de l'imposteur

Définition du terme

Selon les chercheurs dans ce domaine, ce syndrome se définit par :

  • Une impression de tromper;
  • Attribuer sa réussite à des causes externes (comme la chance, le hasard, les relations, …) et nos échecs à nous même;
  • La peur d’être démasqué.

Le syndrome de l’imposteur amène la personne à vivre dans le doute quant à ses capacités, à sous-estimer les valorisations d’autrui à son égard ainsi que tout autre signe extérieur qui soulignerait sa valeur.

Avec ce syndrome on a l’impression de vivre avec une sorte de «masque » comme l’explique P. R. CLANCE (1985): « le masque d’une identité en opposition avec ce qu’ils ont l’impression de vivre ».

De ce fait on vit dans la crainte d’être démasqué !

« On dirait que plus je m’améliore, plus mon sentiment d’inadéquation augmente et je me dis: n’importe quand, quelqu’un pourrait se rendre compte que je suis une totale imposture et que je ne mérite rien de tout ce que j’ai fait ».

Emma WATSON, Actrice. Citation in « Traiter la dépréciation de soi » par Kevin Chassangre et Stacey Callahan.

Syndrome de l’imposteur, une maladie ?

Le syndrome de l’imposteur n’est pas une maladie au sens clinique et diagnostique du terme. Cependant c’est un syndrome réel considéré par les psychologues comme « un obstacle au bien-être ou à l’expression de son véritable potentiel ».

En France, il existe un très grand nombre d’appellations différentes pour nommer le syndrome de l’imposteur (exemples : sentiment d’imposture, de fraude perçue, imposteur névrotique, complexe de l’imposteur, syndrome de l’imposteur, etc…).

Cela crée du flou malgré le fait que sa description soit claire. De ce fait la notion nous paraît vague et reste méconnue .

« 62 à 70 % de la population générale douterait un moment ou un autre au cours de sa carrière de la légitimité de son statut, de son succès ».

Pauline Rose CLANCE.

D’après les recherches, comme l’explique K. Chassangre et S. Callahan dans l’ouvrage « Traiter la dépréciation de soi », « les sentiments liés au syndrome de l’imposteur peuvent se manifester quelque soit le milieu professionnel, le genre ou les diplômes« .

Il peut apparaître de façon spontanée dans une période stressante ou difficile de notre vie. Et cela, autant chez les femmes que chez les hommes. Selon les études, les femmes y seraient tout de même davantage sensibles.

bébé syndrome de l'imposteur

Comment reconnaître le syndrome chez soi ?

Il existe des questionnaires officiels permettant d’évaluer précisément le syndrome. Vous pouvez les retrouver dans les publications que j’ai compilées pour vous en bas d’article (cf. Bibliographie et ressources). Avant d’investir, vous pourrez déjà estimer la présence du syndrome de l’imposteur chez vous en vérifiant les affirmations qui suivent :

  • Je me sens inférieur !
  • J’ai peu d’estime pour moi !
  • J’ai l’impression de tromper mon entourage sur mes réelles capacités !
  • Lorsqu’il m’arrive de réussir quelques entreprises j’attribue cela à la chance, aux coïncidences, à mes relations !
  • Lorsque j’échoue je m’en attribue entièrement la cause !
  • J’ai l’impression de ne pas être capable de réussir !
  • Si je réussis j’ai la croyance que cela ne pourra pas se reproduire !
  • Pour me protéger j’ai tendance à tenter de faire baisser les attentes des autres vis à vis de moi.
  • J’ai de vraies capacités et compétences (Diplôme, reconnaissance, carrière,…) ET je suis convaincu du contraire.
  • Je crains que l’on découvre que je sois un imposteur.

Enfin, voici quelques-uns des ressentis que l’on retrouve chez soi lorsqu’on vit un syndrome de l’imposteur:

Je ressens :

  • De fortes inquiétudes dans mes actions.
  • Des doutes sur moi-même.
  • De l’anxiété.
  • Il peut m’arriver de faire des cauchemars.

A priori, si vous vous retrouvez dans ces affirmations et ces ressentis vous êtes susceptible de présenter ce syndrome.

Les lecteurs de cet article ont également lu :  Plaisirs de secours.

Quels impacts le syndrome de l’imposteur a-t-il sur notre fatigue ?

Le stress

D’après les dernières recherches, les personnes présentant le syndrome de l’imposteur vivent les quatre caractéristiques du stress (Lisez l’article sur le CINE pour plus de précision sur le stress) :

  • Peu ou pas de Contrôle sur la situation.
  • Une Imprévisibilité de la situation.
  • Un vécu de Nouveauté.
  • Un égo menacé.

Ce qui implique une dépense d’énergie et donc de la fatigue, voire de l’épuisement si celle-ci est récurrente.

anxiété et syndrome de l'imposteur

L’anxiété

Mais le syndrome créé également de l’anxiété, notamment au moment de réaliser une tâche. Cette anxiété sera d’ailleurs majorée en cas d’évaluation possible à l’issue de la tâche.

De plus, il est à l’origine d’une anxiété générale et stable le reste du temps. En effet, le syndrome amène la personne à vivre toutes les situations comme étant potentiellement menaçantes.

Les affects négatifs

Dans de nombreuses études (Mc Elwee et Yurak 2007, Oriel et al. 2004 et Thormpson et al. 2000), on note « une prévalence d’affects négatifs ». C’est à dire que la personne perçoit davantage de ressentis désagréables qu’agréables au court d’une journée. Il y a donc un déséquilibre qui pèse sur son moral.

Exemple de prévalence d’affects négatifs : peur, détresse, anxiété, honte, culpabilité, faible sentiment de fierté et faible sentiment de satisfaction personnelle, irritabilité, hostilité, etc …

D’un point de vue émotionnel, puisqu’il y a absence de satisfaction en cas de réussite, la réussite d’une tâche ne permet pas de gratification ni de célébration alors que ce sont des expériences importantes pour créer chez soi de la joie ou du bonheur.

L’estime de soi

On retrouve chez les personnes qui connaissent ce syndrome, une dépréciation globale de soi et une absence d’acceptation inconditionnelle de soi.

Ils présentent une faible estime de soi pouvant s’associer à des symptômes anxieux et dépressifs.

La personne vit comme si le fait que « tout être humain est faillible » ne puisse exister pour lui. Cela engendre de la culpabilité et un désir de perfection.

parler du syndrome de l'imposteur

Un auto sabotage

On retrouve chez les personnes présentant un syndrome de l’imposteur des stratégies d’auto-handicap: en effet, face à l’épreuve, ces dernières mettent en place un comportement d’évitement (évitent de se confronter à ce qui les angoisse) et/ou des tendances à la procrastination (remettent à plus tard la confrontation à la tâche).

Ces stratégies augmentent sa charge mentale et son anxiété.

K. Chassangre précise que notre système de pensée et de croyance est utilisé « pour percevoir, traiter et se remémorer l’information ». Il est fortement impliqué dans la formation de nos émotions (mécanismes d’interprétation par exemple).

Or, on peut constater que ce système est biaisé dans le cas du syndrome. Ainsi, vivre dans ce type de schéma est extrêmement énergivore. Selon son niveau il peut d’ailleurs aboutir à des troubles psychiques plus importants.

Psychopathologie

Les scientifiques notent de manière générale que le syndrome de l’imposteur agit sur la dimension du « bien-être psychologique » de la personne: il risque donc un retentissement négatif sur sa vie (lorsque le syndrome est intense et répété), une mauvaise santé mentale et des stratégies d’adaptation aux troubles inefficaces ou inadaptées.

En effet pour ressentir du bien-être l’individu doit pouvoir évaluer subjectivement des éléments positifs et négatifs de sa vie.

Ainsi cela lui permet d’observer que les émotions positives prévalent sur les négatives et qu’il ressent une satisfaction dans sa vie.

Or la personne présentant un syndrome de l’imposteur n’est plus en capacité de le faire.

Le syndrome de l’imposteur peut être associé à une importante détresse psychologique (anxiété, dépression, troubles de la personnalité).

syndrome de l'imposteur

Les relations sociales

Au niveau relationnel, le syndrome de l’imposteur nous pousse à :

  • Un besoin de plaire, de satisfaire l’autre.
  • Une crainte de nouer des liens avec l’autre (protection).
  • Devenir introverti et limiter la communication.
  • Avoir davantage de situations de désaccord, de conflit et de mésentente conjugale (Clance 1985 et Georges 1991).

On observe que les proches confrontés au syndrome de l’imposteur peuvent passer de tentatives d’encouragement et de compréhension à un sentiment d’impuissance les amenant à du découragement.

En effet le cycle de l’imposteur est si profond et récurrent que les proches arrivent à épuisement de leur tentative de soutien ou de revalorisation.

Comme le syndrome de l’imposteur est souvent peu connu et que les personnes touchées le gardent secret, les personnes se sentent souvent isolées, incomprises et dépassées.

« Il est possible d’observer à la longue un réel épuisement émotionnel, un débordement général, voire un burnout du fait de l’anxiété ou d’autres émotions à valence négative ressenties par les personnes présentant le syndrome de l’imposteur ».

« Traiter la déprécation de soi: le syndrome de l’imposteur » p137.

Le cycle de l’imposteur: comprendre comment ça fonctionne.

Le syndrome de l’imposteur amène la personne à vivre un cycle de comportement sous la forme d’un cercle vicieux. D’où la difficulté d’en sortir tant qu’il reste inconscient.

les 6 caractéristiques du syndrome

Il comporte globalement les six caractéristiques suivantes :

  • Un Cycle de l’imposteur (cercle vicieux) que l’on verra plus bas.
  • Le besoin d’être reconnu (car le succès ne suffit pas).
  • Un comportement de « Superman »/ »Superwoman » (besoin d’être exceptionnel).
  • La peur de l’échec
  • La peur de la réussite
  • Le dénigrement des compétences.

Le cycle de l’imposteur

Le cycle de l’imposteur est un des éléments du vécu de ce syndrome. Il complexifie la possibilité d’en sortir.

  1. Il commence généralement par une tâche proposée à la personne nécessitant la réalisation d’une activité. Comme indiqué ci-dessous:
Cycle de l’imposteur

2. L’activité va amener de l’anxiété.

3. Celle-ci va donner lieu à deux techniques de travail (procrastination et/ou sur-préparation).

Les lecteurs de cet article ont également lu :  l'AI-CNV une écoute au service de nos émotions

4. Comme le résultat sera une réussite, la personne pense alors qu’elle a eu de la chance mais aussi qu’elle avait dû fournir de gros efforts.

5. Elle va ensuite minimiser les félicitations qu’elle recevra, aura la sensation de ne pas mériter cela et qu’on la surestime.

6. Enfin elle ajoutera du doute et une perte de confiance pour la prochaine activité à réaliser, etc … (et retour au point 1.)

Ne pas confondre:

Le syndrome de l’imposteur ce n’est pas :

  • De la fausse modestie, puisque le syndrome de l’imposteur intime à la personne qu’elle ne mérite pas son succès.
  • Une faible image de soi, puisque la personne connaît également une erreur d’attribution causale échec/réussite et une peur d’être démasquée.
  • Une simple peur de l’échec et du succès, car d’autres éléments s’y surajoutent.
réussir

Évolution du syndrome

Le syndrome de l’imposteur tend à diminuer avec l’âge et avec la pratique (ancienneté, expérience, …). Toutefois il peut se maintenir malgré cela en raison de la présence de dépréciation, du processus d’attribution (se sentir responsable de son échec et illégitime en cas de réussite), et du sentiment d’inauthenticité.

Le syndrome de l’imposteur apparaît lors de grandes étapes ou de périodes de transition de notre vie (évolution scolaire, accès à des études supérieures, premier emploi, changement d’emploi, licenciement, restructuration professionnelle, promotion, maternité ou paternité, …).

Comme nous construisons l’opinion que nous avons de nous-mêmes à partir de notre vécu familial, on peut en déduire que les messages et les attitudes de notre famille (concernant la réussite, l’intelligence et le succès notamment) peuvent constituer un facteur prédisposant au syndrome de l’imposteur.

L’environnement dans lequel nous nous développons et nos événements de vie auront ainsi un impact car ils influencent la construction de notre système de pensée, nos émotions, nos comportements et nos croyances.

Comment sortir du syndrome de l’imposteur ?

Bonne nouvelle, il existe des possibilité de sortir du syndrome ! Autre bonne nouvelle, nous avons en nous les ressources pour y parvenir.

Par exemple, on peut compter sur l’intelligence émotionnelle des personnes présentant un syndrome de l’imposteur à condition d’apprendre à l’utiliser dans le bon sens. En effet, l’intelligence émotionnelle permet d’évaluer, d’exprimer et d’utiliser nos émotions correctement.

Il est tout à fait possible de travailler à développer davantage cette intelligence sur les points qui dysfonctionnent.

Possibilités et techniques

Il existe plusieurs prise en charge possibles. Selon l’ampleur du syndrome il faut veiller à une prise en charge adaptée. Ici je vous partage quelques possibilités d’approche:

L’une des premières conditions communes à ces approches sera l’identification de la perception de soi erronée.

– Les thérapies cognitives et comportementales (elles utilisent l’auto-observation et agissent sur les cycles et automatismes inadaptés).

– La PCER d’Albert Ellis (thérapie basée sur les émotions).

– Les thérapies d’approche systémique, l’approche centrée sur la solution.

Et bien d’autres psychothérapies encore.

Autres approches et outils : La relaxation, les thérapies de groupe et les groupes de parole, le journal comportemental, les jeux de rôle.

vaincre syndrome de l'imposteur

À vous de jouer !

Vous l’aurez compris, une prise en charge adaptée est importante pour éviter l’épuisement émotionnel. Ici je vais vous partager une technique simple qui peut introduire ce type de prise en charge.

Voici la technique que je vous propose d’expérimenter afin de commencer à prendre un autre regard sur vos capacités et l’image que vous avez de vous-même.

Elle se nomme le journal des compliments.

Son but est d’apprendre doucement à accepter les compliments et les émotions liées à la réussite.

Elle permet de se rendre compte que l’on rejette les retours positifs (ce qu’on appelle le déni de compétences). Pour cela, P. R. CLANCE a élaboré en 1985 cet exercice d’auto-observation du déni de compétences.

Dans un carnet, ou sur votre smartphone, vous allez dessiner un tableau à plusieurs entrées afin de répertorier plusieurs éléments observés de votre vie quotidienne.

Lors d’une situation de réussite, après une action accomplie, vous noterez:

  • le compliment que l’on vous a adressé,
  • le démenti que vous aurez utilisé,
  • les émotions et pensées ressenties en lien avec le dénigrement du compliment,
  • La ou les réponses alternatives possibles (« qu’est ce que j’aurais pu dire de différent à la place ? »),
  • Les émotions et pensées associées à cette nouvelle réponse alternative.
tableau technique syndrome
Voici ces éléments notés sous forme de tableau 🙂

Cet exercice d’observation et d’imagination est un très bon outil pour débuter votre lutte contre le syndrome de l’imposteur.

Coups de pouce supplémentaires au quotidien

  • Trouver un soutien, un modèle et/ou un mentor.
  • Vous n’êtes pas seul (70% de la population) !
  • Apprenez à demander de l’aide.
  • Séparer vos impressions des faits.
  • Développer l’optimalisme plutôt que le perfectionnisme.
  • Songez que tout le monde éprouve des sensations désagréables lorsqu’il commence quelque chose de nouveau.
  • Osez prendre des risques.
  • Développer la prévention en tant que parents.

C’est ici que je vous laisse songer à tout cela.

Je suis impatiente de lire vos retours et vos réactions en commentaire et sur le Groupe Facebook du blog !

Je vous souhaite à tous une belle semaine.

Bibliographie et ressources: « Cessez de vous déprécier ! : Se libérer du Syndrome de l’imposteur » par K. Chassangre et S. Callahan; « Traiter la dépréciation de soi: le syndrome de l’imposteur« , par K. Chassangre et S. Callahan; « Le sentiment d’imposture« , par Belinda Cannone.

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13 Replies to “Mon syndrome de l’imposteur”

  1. Aha rejeter les retours positifs, c’est devenu ma spécialité avec les années! Mais récemment, j’ai commencé à analyser un peu ces retours et la façon dont j’y réponds, un peu à la façon du tableau présenté ici. Ca fonctionne assez bien. Le sentiment ne disparaît pas pour autant mais le positif de ces retours déteints (enfin) sur mon humeur, ce qui est déjà un bon pas!

    1. Alicia M dit :

      Amandine, je te présente mes excuses ainsi qu’à toutes les personnes qui m’ont laissé un commentaire depuis un mois car ce blog est un coquin il me les avait caché 😉 Ouf, je peux en prendre connaissance aujourd’hui et prendre le temps de répondre à chacun. 😉

      Merci pour ton témoignage. C’est effectivement un très bon angle d’approche que d’insuffler à son esprit, de manière répété, les commentaire et retours positifs provenant de notre entourage !
      C’est une bonne technique complémentaire. On peut en effet créer un recueil de compliments par exemple, le garder sous le coude et le sortir dans les moments de doute, pour adoucir notre manière de nous considérer 🙂
      C’est de cette manière que l’on peut « recréer » nos nouveaux circuits de pensées.
      N’hésite pas à me partager ton cheminement si tu expérimentes la méthode proposée dans l’article 😉

  2. Merci pour cet article ! Je me sens tout à coup bien moins seule ! Je résous insensiblement ce qui a longtemps été un problème pour moi par la méthode des petits pas. J’avance doucement, à mon rythme, et cela me permet de gagner en confiance, puis à sortir insensiblement de ce syndrome.

    1. Alicia M dit :

      Je te présente mes excuses, Carine, ainsi qu’à toutes les personnes qui m’ont laissé un commentaire depuis un mois car ce blog est un coquin il me les avait caché 😉 Ouf, je peux en prendre connaissance aujourd’hui et prendre le temps de répondre à chacun. 😉

      Merci pour ton partage. C’est un aspect crucial, comme je le disais dans l’article, de percevoir que l’on ait loin d’être seul à vivre ce syndrome. Je suis très intéressée par la méthode que tu utilises pour sortir du syndrome.
      Si tu en as l’envie je suis disponible pour échanger à ce sujet. Il y a aussi le groupe privée facebook du blog qui t’accueillera les bras ouverts pour profiter de tes connaissances et partager avec les autres membres ces précieuses idées.
      Une très belle continuation à toi et au plaisir d’échanger prochainement 🙂

  3. Merci pour cet article très complet. Je connaissais le nom ce syndrome, mais j’ai appris énormément de choses.
    Une phrase a attiré mon attention : « En France, il existe un très grand nombre d’appellations différentes pour nommer le syndrome de l’imposteur (exemples : sentiment d’imposture, de fraude perçue, imposteur névrotique, complexe de l’imposteur, syndrome de l’imposteur, etc…). »
    Je me demande pourquoi en France nous ressentons toujours le besoin de donner plein de noms au même syndrome c’est assez pathologique 🙂

  4. C’est vraiment un super article. Dans tous mes boulots j’ai eu ce syndrome de l’imposteur. Quand il y avait un problème, systématiquement je me disais que j’avais mal fait quelque chose alors que souvent le problème ne venait pas de moi. Pour les compliments, j’ai toujours tendance à les minimiser. Je me dis toujours, « je n’ai pas fait grand chose, c’est surtout mes collègues qu’il faut remercier ». Mon boss à un entretien m’a dit que j’étais trop dure avec moi-même. Je me suis demandé à ce moment là, comment lui il fait pour ne pas voir mes lacunes?

  5. 70% !! J’aurais même pensé plus tant c’est un syndrome commun. Lorsqu’on est authentique et qu’on a une vraie démarche bienveillante, il n’y a pas besoin d’être expert dans son domaine pour pouvoir aider. Écouter, permettre une prise de recul, c’est déjà énorme. Ensuite, on affute ses outils et ses méthodes au fut et à mesure. L’expertise vient en pratiquant.

  6. Merci Alicia d’avoir abordé ce sujet qui aide à mieux comprendre le syndrome de l’imposteur, j’apprécie particulièrement l’exercice du journal des compliments, j’utilisais jusque là le journal de victoire en notant tous les jours les choses positives que j’ai réalisé ou qui me sont arrivé, et cette approche que tu présentes est très intéressante car cela va plus loin, c’est une auto-analyse, un auto-coaching pour je dirais mettre de l’ordre dans ses émotions, merci Alicia et bonne semaine !

  7. Merci pour cet article très clair Alicia.
    Je n’ai qu’un symptôme à priori, celui de vouloir plaire beaucoup avec les formateurs que je croise, encore maintenant…à 39 ans. Pour le reste, j’ai une estime de moi qui se renforce au fur et à mesure.
    Par contre qu’est-ce que je procrastine intelligemment ; syndrôme du blogueur pro ?…
    A bientôt

  8. Cassandre dit :

    Un grand MERCI pour cet article qui est très complet. J’ai tout lu. Je l’ai dévoré, tant il expose bien le problème, mais c’est surtout qu’il propose des solutions.
    L’exercice avec les compliments, je vais l’essayer dès aujourd’hui.
    Encore merci pour ce bel article.

  9. Un grand merci pour toutes ces informations et précieux conseils. Je commence de ce pas mon tableau des compliments ! 🙂

  10. Un très bel article, merci pour tous ces détails. J’adore l’idée du journal des compliments. J’avais beaucoup ce sentiment au début de mon changement d’activité. J’ai travaillé dessus, et cela a bien changé.
    Donc il ne faut pas rester avec ce syndrome, et se faire aider est une clef importante.
    Isabelle

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