Quand ça chamboule tout
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Cette semaine comme les autres, j’ai à cœur de transmettre de l’espoir, de la bienveillance et des pistes de ressources. En situation de crise on est tous à flux tendu, on est peut être déjà éreinté, on part au quart de tour à la moindre étincelle, bref nos émotions ont souvent le dessus.
Je n’ai toujours pas la solution idéale et générale puisque cela n’existe pas, ou qu’il en existe parfois 36 et que cela dépend de qui nous sommes et de ce que nous vivons.
Pour autant, je fais ma part comme le ferait le colibri de l’histoire (à voir en fin d’article). Dans ce que je transmets ici chacun de nous saura de quoi il pourra et voudra se saisir. On essayera ici de comprendre quel impact ce type de crise peut avoir sur notre psychisme, puis je vous laisserai piocher parmi quelques réflexions et techniques de bien-être.
Si l’article est trop long pour vous, écoutez le podcast ci-joint.
Comment une crise nous impacte
Une crise est définie en psychologie comme « un changement brusque et décisif dans le cours d’un processus » (Cf. biblio de fin d’article). Cela peut être, par exemple, une maladie individuelle ou une perte brutale, ou encore une crise d’ampleur générale comme l’effondrement d’une institution, une crise sanitaire, une guerre, etc… La crise est vécue comme un point de rupture et peut aussi être associée à la sensation d’une menace vitale. Cette sensation est différente d’une personne à l’autre.
Cette crise peut nous laisser quelques temps dans la sidération, comme sans mot et sans pensée. C’est une fois que l’on reprend nos esprits que l’on peut y reconnaitre la sensation de perturbation, le sentiment de dépression, etc…
Lorsqu’il y a crise, il y a aussi pour nous, mise en place de moyens d’actions visant à notre survie … ça vous dit quelque chose ? Lorsqu’on observe, soi ou les autres, ayant des comportements inhabituels et souvent démesurés (agressivité et assaut des magasins d’alimentation, …) faisant bondir notre représentation du civisme. Et oui, la crise induit en nous le déclenchement d’une alarme qui agit sur notre cerveau archaïque (reptilien) car la crise génère de l’angoisse.
Face à cette angoisse nous ne réagissons pas tous de la même manière. Pour éviter le chaos ce sont alors les ressources externes (environnement proches, êtres chers, institutions, société, … ) qui permettront de réguler les débordements.
La crise est difficile à vivre car nous sommes des êtres qui ne pouvons vivre sans équilibre. Tout bouleversement amène notre corps et notre cerveau à rechercher de l’équilibre en tout moment et pour cela nous allons puiser dans nos ressources internes et externes les moyens d’y arriver (physiologie, psychologie et sociologie).
C’est insupportable à vivre ?
Si la crise dépasse les limites de notre personne (par exemple lors d’une crise sanitaire ou sociale) alors nous avons la difficulté supplémentaire de ne pas trouver facilement nos repères directes ou nos ressources habituelles et le vécu en est alors décuplé.
Il nous faudra alors mobiliser les ressources adéquates pour réguler notre état et retrouver un certain équilibre. Pour cela, l’être humain a divers actions possible: modifier son comportement, utiliser ses systèmes de défenses (le recourt à l’humour et le fait de transformer la situation en occasion de créer du beau ou de s’ouvrir à l’altruisme en font partie), s’extraire de la situation, … dans tous les cas la crise amènera le changement.
Pour atteindre un état de possible élaboration, de réflexion, amenant le changement et donc notre retour à un certain équilibre, il nous faudra vivre nos émotions et les exprimer. Car, rappelons le, lorsque l’on est sous l’emprise de la colère par exemple, nous ne sommes plus du tout rationnel. Notre raison est comme absente. Bénéficier d’un espace où exprimer ses émotions (peur, colère, dégoût, …) et ses ressentis (déception, d’injustice, crainte, ennui, terreurs, …) sera donc une première étape essentielle.
La crise est d’autant plus difficile à vivre qu’elle active chez nous: nos angoisses profondes, de l’inquiétude concernant notre santé et celle de nos proches, notre vie professionnelle et sociale. Elle se répercute sur nous et notre environnement. Nos craintes et nos peurs sont légitimes.
Voilà pour la théorie, qui nous permet de comprendre un peu mieux la diversité des réactions, son ampleur, la stupeur et le désordre des débuts. Maintenant voyons ce que l’on peut en faire, toujours dans la tourmente, pour tendre vers un mieux être.
On fait le point
En situation de crise, on ressent divers sentiments, selon le moment, selon qui nous sommes, ce que nous vivons, etc… Cela peut être un sentiment d’impuissance, de l’anxiété, la perte de contrôle, le désarroi, etc… Encore une fois, ils sont tous légitimes. Lisez cet autre article pour comprendre l’importance de l’expression des émotions.
Les moments de crise sont à traiter en tant que tels 😀 Elle est bonne celle-là, ça veut dire quoi ?
Et bien tout simplement que le fait de « faire l’autruche », de faire « comme si de rien n’était » ou de se penser « insubmersible » cela ne peut pas fonctionner à long terme. Si cela a été notre façon de réagir première (c’est tout à fait possible), nous découvrirons tôt ou tard que l’on ne dupe pas son cerveau de la sorte. Vouloir se mentir à soi même, ou prendre sur soi en pensant que l’on va tenir le choc coûte que coûte ne tiendra pas longtemps et se fera au détriment de notre santé.
Du coup on fait comment ? Et bien, si vous suivez le blog depuis quelque temps vous le savez déjà, une seule certitude : Pour chaque personne et chaque situation vous aurez besoin de quelque chose de différent !
Si vous êtes de celles et ceux qui agissent activement en ce moment pour combattre et accompagner la crise, vous aurez besoin d’effectuer des actions – pour prendre de soin de vous – qui seront différentes d’une personne qui observe la crise de loin, ou encore de quelqu’un qui est entrain de subir ses conséquences directes sur sa santé.
C’est toujours délicat d’écrire pour un grand nombre sans que quelqu’un ne se sente mis de côté … c’est d’ailleurs pour cela que le blog ne remplace absolument pas une rencontre ou un entretien avec un professionnel de santé.
Ici j’ai tenté de tracer quelques pistes qui sont à moduler en fonction de votre situation, de votre état physique et mental, des circonstances, de vos responsabilités, etc… la liste est bien loin d’être exhaustive. Je vous laisserai suivre les liens vers d’autres articles si vous souhaitez approfondir et vous proposerai de creuser certaines questions dans de prochains articles si vous me faites l’honneur de me demander quelques précisions en commentaire.
Découper le temps
Ce qui est difficile pour moi c’est l’incertitude !
Dans l’incertitude, il peut être bon de recréer vous même des limites de temps. On ne sait pas combien de temps durera la crise ? On ne sait pas combien de temps nous devrons vivre différemment ?
Vous projeter sur un nombre de jours délimités permet de rendre un sentiment de contrôle. Par exemple se dire, je me projette sur la semaine à venir, déjà, puis en fin de semaine je me projetterai encore sur une semaine. Utilisez des temps plus courts si cet exemple n’est pas approprié à votre situation. Même si elles sont répétées plusieurs fois le fait de pouvoir se projeter sur une période définie auparavant peut avoir un effet apaisant.
C’est d’ailleurs une proposition possible pour les professionnels qui sont en ce moment au cœur de la tourmente. Ils sont mobilisés, souvent en manque d’informations, et sans possibilité de savoir quand et où vont s’arrêter leurs actions. Comment gérer ses forces ? Son investissement ?
Pour eux, se projeter avec un découpage du temps peut être bénéfique aussi. Pour cela nous pouvons utiliser ce qu’il existe d’information à leur portée (y a t-il des roulements, des relais, qui découpe les journées ? les temps de sommeil ? est-ce que la notion d’un pic de crise suivi d’une diminution à terme peut être facteur de projection ? , … ).
N’étant pas moi même encore mobilisée de cette manière je ne peux pas davantage identifier ce qui peut permettre d’envisager leur tâche et le temps de manière « vivable ». Peut être pourront-ils, à terme, nous indiquer ce qui leur a été bénéfique pour eux (soutien d’équipe et de proches à n’en pas douter, voir plus bas).
Créer de nouvelles routines
Mes habitudes me manquent, je suis déboussolé !
C’est un élément complémentaire du point précédent. Recréer une routine est extrêmement bénéfique pour notre cerveau. D’ailleurs vous allez sans doute le faire naturellement. La routine est ce que l’on utilise chez le tout petit pour amener de la réassurance, du réconfort. L’environnement devient prévisible sous certains aspects et permet de faire descendre le stress.
Une routine composée de gestes ou d’activités plaisirs est bénéfique. C’est aussi la routine qui nous permet d’introduire des tâches moins agréables au quotidien. Pensez aux routines bonnes pour votre santé physique (exercice physique, hydratation, alimentation, soin, …) et mentale (écriture d’un journal, discussion avec un proche, préparation du repas, jeu, exercice de visualisation, musique, …).
C’est d’ailleurs sans doute une des raisons pour lesquelles un confinement est difficile à vivre car il oblige à rompre avec certaines de nos habitudes. En recréer de nouvelles dans les limites qui nous sont données peut permettre de recréer autour de nous un environnement familier et rassurant.
Trouvez des idées d’activités dans cet article. Laissez vos exemples de routines en bas de l’article pour partager avec nous vos idées.
« Je choisis » plutôt que « je dois »
C’est difficile pour moi de vivre ce que l’on m’impose !
Là où il y a la règle, la loi ou le civisme, il y a potentiellement des frontières et des limites à s’imposer. L’être humain n’aime pas être contraint. Il ne supporte pas qu’on le « force à » ou qu’on lui « impose de ».
L’obligation peut donner des envies de fuite et de transgression. Elle nous met donc en tension et ce n’est pas agréable. Pour certains, la question ne se posera peut être pas, mais pour ceux qui ont du mal à vivre la situation d’obligation voici une alternative:
Vous pouvez essayer de remettre aussi du choix dans votre situation :
Par exemple, plutôt que de vivre les choses en se disant « on m’oblige à rester enfermé » nous pouvons penser, « je fais le choix de rester chez moi pour épargner mes proches et les êtres humains en général ». Car remettre votre situation en qualité de choix sera plus acceptable pour notre cerveau et donc pour nos émotions. Cette tournure d’esprit provient du processus de la Communication Non Violente de M. B. Rosenberg.
Cette approche du choix évite les ruminations et redonne même du sens à nos actions quotidiennes. Nous transformons ainsi « une obligation » en un acte altruiste et humain qui épargnera nos semblables, ceux qui sont malades et ceux qui soignent.
Le lien aux autres
« Ce qui est difficile c’est d’être seul »
Bien que le virtuel ne substitue pas le contact physique (loin de là), que vous soyez soignant, aidant ou simplement en confinement, je vous encourage fortement à saisir les occasions d’échanger avec vos proches, vos amis et les personnes soutenantes pour mettre des mots sur ce que vous vivez, ressentez, … et entendre qu’ailleurs aussi, bien souvent, les mêmes questions se posent. Vous n’êtes pas seul !
Approfondissez cette idée dans cet article.
J’ai découvert avec étonnement cette semaine à quel point une simple conversation de travail par vidéoconférence pouvait amener un certain réconfort … pourtant vous pouvez me croire que les sujets abordés n’étaient pas joyeux. Mais la magie c’est dans l’échange avec l’autre qu’elle se produit. C’est cette action là qui nourrit et apporte du mieux être.
Les influences
Cette panique ambiante, ça me stresse !
Lisez cet article sur les influences. Comment vous dire autre chose de plus préservant que « bannissez et protégez vous des médias et autres contenus apportant de la crainte, de l’angoisse, … ! »
La situation étant suffisamment difficile et anxiogène, il est néfaste et contre productif de suivre ce type de contenu. Je vous encourage à ne consulter que les sources d’informations neutres et valides (gouvernement, institution de référence, publication spécialisée et validée). Et à vous tourner vers des contenus apportant l’espoir, la bienveillance, le sentiment d’union, …
Au fil de mes lectures j’ai croisé notamment l’initiative Fraternité COVID-19 des colibris; ou encore le groupe facebook d’Isabelle Padovani « Au service de la vie ». Je n’ai pas de lien avec ces groupes hormis mon intérêt pour les Colibris, mais je me dois de souligner que ce sont des actions qui suscitent le lien et la paix.
Le lâcher prise
J’ai l’impression de serrer les dents constamment, et je déprime !
Il y a un temps pour tout, ce n’est pas toujours possible au moment où on le souhaiterait et en même temps, c’est important pour l’être humain, pour petits et grands: Riez, jouez, seul ou avec vos proches, saisissez les occasions pour vous octroyer du plaisir, des moments de joie, des temps de ressourcement !
Lisez cet article sur le rire.
Cela apporte du bien être immédiat mais apporte aussi une nourriture importante et bénéfique à votre organisme. C’est ce qui vous aidera à traverser l’épreuve sur le long terme.
Le repos
« je n’arrive plus à penser, je fais n’importe quoi ! »
Je termine par le plus important à mon sens, bien que toutes les approches soient complémentaires: le repos et le sommeil. Un maximum de repos dès que cela vous est possible sera nécessaire. Des siestes peut-être et du sommeil de nuit de qualité (mettez un système de relais en place si possible voir haut de l’article). Pour plus d’information sur le sommeil lisez ceci.
En manque de sommeil votre cerveau ne réagit pas de la même manière au stress. Il maximise vos biais cognitifs (catastrophisme, sur-généralisation, …) et augmente les effets de l’anxiété. Il bloque votre capacité de mémorisation et de résolution de problème.
Par exemple, comme lorsque bébé ne fait pas encore ses nuits, on alterne entre les deux parents, lequel dormira au calme toute la nuit et lequel restera sur le pont. Puis on change de rôle la nuit suivante.
Le fait de savoir que l’on pourra dormir paisiblement la nuit suivante aide considérablement à tenir le coup. De plus le sommeil est de meilleur qualité et donc nous aide à mieux nous reconstituer lorsque c’est un sommeil continu.
La légende du petit colibri
Aux courageux qui ont lu jusqu’au bout !
Merci d’avoir pris le temps de lire ces lignes, j’y ai mis mon cœur, bien qu’il soit fort touché, tout comme vous je pense, par ce qui se produit en ce mois de Mars 2020. J’ai du retard dans sa publication car mes émotions aussi avaient besoin de sortir avant d’y voir un peu plus clair.
Je vous souhaite la meilleure semaine possible pour vous et pour vos proches.
Au plaisir de lire vos retours en commentaire 😉
Bibliographie et ressources: « Crise, rupture et dépassement » de René Kaës et coll.; « Le cerveau du bonheur » de Rick HANSON et Olivier COLETTE; « Nous arriverons à nous entendre ! : Suivi de Qu’est-ce qui vous met en colère ? » de Marshall Rosenberg, Shari Klein , et al.
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Très bon article, à l’instar des précédents. Je salue également l’énorme travail de bibliographie qui ajoute, selon moi, du poids à chaque propos. C’est intéressant que ces travaux se mêlent à ta propre sensibilité pour en donner une approche « plus accessible » pour des lecteurs néophytes (que je reconnais être) et reliée à des gestes ou humeurs du quotidien.
Je me pose la question des bienfaits de la routine pour le cerveau humain. C’est vrai que les différentes publications scientifiques sur le sujet semblent préciser que le cerveau humain tend à tout « routiniser » (oui, ce mot est moche) et que cela induit que l’Être se sent plus rassuré au quotidien.
Je ne suis pas sûr que cette notion « de bienfaits de la routine » soit reliée à l’Être humain lui-même mais plutôt à la société qui l’entoure.
Je prends un exemple avant d’exposer ma question : j’ai pu voyager plus d’un an en mode sac à dos, sans but précis, juste de l’exploration du monde (et de moi-même probablement). Durant cette période, je n’avais aucune routine, chaque jour laissant énormément de place à l’imprévu. Je ne faisais que très peu voire aucune projection pour le lendemain ni même pour les jours suivants. Paradoxalement, je ne me suis jamais senti aussi vivant et bien dans ma peau. J’en ai fini par penser que justement, cette angoisse de ne pas savoir de quoi sera fait le lendemain, n’en était en fait pas une.
La seule chose qui pouvait induire une angoisse était la « survie » elle-même, et notamment : vais-je avoir de quoi manger et boire ainsi qu’un endroit pour dormir ce soir ou demain ? Ce sont les seules choses qui nécessitaient une planification et pouvaient générer du stress. Hormis cela, l’absence de routine me donnait justement un sentiment de liberté procurant énormément de bonheur et un sentiment de paix intérieure. J’ai même pu remarquer que plus les jours passaient et plus ce sentiment grandissait. J’ai fini pas relier ça au fait que mon cerveau était « habitué » à ma routine d’avant le voyage et que, par conséquent, il était tout à fait normal que ce sentiment de bien être grandisse au fil des jours.
Je ne m’étends pas plus sur cette expérience qui reste bien sûr propre à moi-même, et j’en viens alors à mes questions.
La vie dans la société moderne et surtout pour les peuples « développés » (je n’aime pas ce terme mais tu comprends l’idée) a contribué et contribue toujours à modifier notre fonctionnent cérébral et surtout émotionnel selon moi. De ce fait, est-ce que la routine est vraiment une bonne chose pour le cerveau humain, de manière naturelle, ou est-ce qu’elle est imposée (indirectement) à notre cerveau par notre société, comme un penchant de tout le stress et les angoisses qu’elle représente ?
Bonjour Bonus-Cactus 😊 et grand merci pour ce commentaire. En effet il m’a amené à de grandes réflexions… et donc à une réponse tardive 😉 je vois deux grands axes de réflexion à travers ton retour et je pense qu’il y en a davantage … mais voici ce à quoi ma réflexion m’a mené:
d’un point de vue philosophique, sur lequel il serait sympathique de revenir, la question de l’impact de notre société sur nos comportements adaptatifs et nos besoins physiologiques, psychologiques et spirituels est nécessaire afin de trouver du sens et de s’approcher de ce qui est essentiel pour nous. C’est l’ouverture de vastes débats passionnants 😀 Des lectures de certains philosophes, penseurs, auteurs de divers horizons et chercheurs en science du bonheur apporteront de l’eau à notre moulin (Alexandre Jollien, le dalaï-lama, Christophe André, Mathieu Ricard, Pierre Rabhi, Tal Ben Shahar, …). Personnellement je dis aussi stop à ma « routine de travail » lorsque je suis en vacances ou en fatigue. ☺️
Le deuxième axe complémentaire c’est la notion d’événement: tu as très justement ressenti cette différence entre tes ressentis dans le moment de ton voyage et la situation actuelle ! Nous n’avons pas besoin des mêmes choses selon qu’on soit en voyage, en vacances, en exploration, au travail ou en période de confinement.
Spécifiquement, lors de situation de crise et/ou de confinement, nous sommes soumis à des émotions et des sentiments telles que l’anxiété, l’angoisse, ennuie, des risques de syndrome de stress post traumatique pour les personnes les plus fragiles et un nombre important de répercussions possibles sur notre dimension relationnelle et comportementale.
C’est donc spécifiquement dans ce type de situation « anormale » que la routine permet de recréer un cadre contenant, une organisation dans notre vie quotidienne. La mise en place d’activité automatique qui nous aideront à nous décentrer et à structurer notre journée. Elle nous donne le sentiment de reprendre le contrôle sur ce qui se passe de difficile et de désagréable, nous aide à retrouver un sentiment de compétences.
je ne sais pas si je réponds tout à fait à ta question ?
Je vais relire, tranquillement, et « me l’adapter ». Une bonne aide pour compléter ma « boîte à outils ». Merci
Merci beaucoup Chantal ! J’espère que tu trouveras quelque chose qui t’inspire 😊 je viens d’y ajouter l’article en podcast si tu préfères entendre plutôt que lire 😉 Au plaisir d’un prochain échange !
Merci Alicia pour cette astuce tellement d’actualité 🙂
Merci Gabriel 😉 Je te présente mes excuses ainsi qu’à toutes les personnes qui m’ont laissé un commentaire depuis un mois car ce blog est un coquin il me les avait caché 😉 Ouf, je peux en prendre connaissance aujourd’hui et prendre le temps de répondre à chacun. 😉
Maintenant que le confinement est terminé je pense que c’est un article que l’on peut continuer à appliquer pour d’autre type de bouleversement. Espérant que cela ait pu t’apporter quelques pistes intéressantes 😉